Le Salon Beige: 20 nouveaux articles:Defend Europe raccompagne les immigrés clandestins à la frontière-et varia

 


Le Salon Beige: 20 nouveaux articles

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Les Gavroches dénoncent l’influence de l’ADMD sur le CESE

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Defend Europe raccompagne les immigrés clandestins à la frontière

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Communiqué de Defend Europe :

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🇫🇷Mission Alpes de #DefendEurope : plusieurs migrants clandestins raccompagnés au poste-frontière par les équipes de Génération Identitaire. #StopMigrantsAlpes https://t.co/Mhhu0osKY6 pic.twitter.com/zvgSFXH90v

— Defend Europe (@DefendEuropeID) 27 avril 2018

IMedia – Opération Defend Europe : la rage des journalistes

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En recevant le sacrement de l’Ordre, le prêtre devient le Christ Lui-même

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Extrait de l’homélie du cardinal Robert Sarah, prononcée de la messe d’ordination sacerdotale du Père Benoît du Sacré Cœur des Chanoines de la Mère de Dieu de l’Abbaye Notre-Dame de Lagrasse, le samedi 21 avril :

Dbuaedoxcaiu_yz-2« […] « Vous êtes le sel de la terre… Vous êtes la lumière du monde », nous dit Notre-Seigneur Jésus Christ dans l’Evangile de ce jour, au cœur de ce temps pascal. Chaque baptisé ici présent est envoyé en mission dans un monde qui, par orgueil et indifférence, s’éloigne de plus en plus de Dieu, un monde « sécularisé », où Dieu est exclu et absent. Mais un monde sans Dieu est un monde de ténèbres, d’obscurité, de confusion et de perversion ; un monde sans Dieu est un monde sans lumière, même si nos métropoles sont continuellement illuminées de multiples lumières artificielles. Depuis le jour de notre baptême, nous, chrétiens et disciples du Christ, nous sommes appelés à devenir des lumières. Effectivement, les premiers théologiens, appelés Pères de l’Eglise, comparaient Jésus au Soleil, origine de la lumière, et nous les hommes, nous les chrétiens, à la lune, qui brille, certes, mais seulement de la lumière reçue du soleil. Le Christ est le Soleil, source de Vie et de Lumière. Notre mission, comme chrétiens, est de refléter la lumière que nous recevons du Christ afin qu’elle éclaire tous les recoins de la société humaine et toutes les nations du monde. C’est exactement ainsi que l’ont compris les premiers chrétiens. Saint Paul s’adresse aux chrétiens de Philippes en les appelant « les enfants de Dieu sans tache au sein d’une génération dévoyée et pervertie, d’un monde où vous brillez comme des foyers de lumière ». Si nous voulons savoir ce dont le monde a besoin aujourd’hui aussi, comme toujours, alors tournons notre regard vers les premiers chrétiens ! Ils furent appelés « chrétiens », parce qu’ils confessaient le Christ en répandant la lumière de sa doctrine et s’efforçaient d’apporter aux hommes la chaleur de son Amour. Etre chrétien signifiait pour eux appartenir totalement au Christ, mener une vie nouvelle. Les premiers chrétiens étaient prêts, par fidélité au Christ, à donner leur vie et à mourir pour que brille la lumière de l’Evangile et que la présence du Christ soit plus rayonnante et plus tangible. Or, qui mieux que le prêtre peut manifester la présence de Dieu au milieu d’une société minée par une complète indifférence à l’égard de la question de Dieu et qui, comme le dit saint Paul « se laisse emporter à tout vent de doctrine »  et « court derrière une foule de maîtres pour calmer sa démangeaison d’entendre du nouveau » ? Posons-nous cette question très simple : qu’est-ce qu’un prêtre ?

La Bible présente le prêtre comme l’homme de la Parole de Dieu : « Allez donc, enseignez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit ». « Nous sommes donc en ambassade pour le Christ ; c’est comme si Dieu exhortait par nous ». Mais que devons-nous donc enseigner ? Eh bien, uniquement la Parole de Dieu et l’enseignement doctrinal, moral et la discipline de l’Eglise, la vérité sur Dieu, sur le Christ et sur l’homme. Le prêtre est largement présenté comme l’homme du Pardon : « Recevez l’Esprit Saint. Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis, ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus ». Le prêtre est également présenté comme l’ami intime du Christ : « Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs… mais je vous appelle amis, parce que tout ce que j’ai entendu de mon Père, je vous l’ai fait connaître ». Et, enfin, le prêtre est l’homme de l’Eucharistie : « Faites ceci en mémoire de moi ». Le prêtre est surtout l’homme de l’Eucharistie. […]

C’est pourquoi un prêtre, c’est « voir Jésus dans un homme ». Et le saint curé d’Ars précise : « Si on avait la foi, on verrait Dieu à travers le prêtre comme une lumière derrière un verre, comme le vin mêlé à l’eau… »… Si on avait la foi… L’ordination sacerdotale de Frère Benoît du Sacré-Cœur doit nous inciter à regarder le prêtre avec les yeux de la foi, puisqu’en recevant le sacrement de l’Ordre, notre Frère devient plus qu’un « alter Christus » ; en effet, configuré au Christ, Tête du Corps mystique qu’est l’Eglise, le prêtre est vraiment « ipse Christus », le Christ lui-même. Saint Jean-Marie Vianney ne disait-il pas à son sujet : « Le prêtre est un homme qui tient la place de Dieu, un homme qui est revêtu de tous les pouvoirs de Dieu », mais il ajoutait aussitôt : « Combien est triste un prêtre qui célèbre la Messe comme un fait ordinaire ! Combien s’égare un prêtre qui n’a pas de vie intérieure ! » ? Oui, la Messe quotidienne doit irriguer la vie de prière de chaque prêtre… tel est le fondement de la vie sacerdotale. La prière, l’oraison, l’office divin, le face à face quotidien avec Dieu constituent le cœur de toute vie sacerdotale. Le prêtre est essentiellement un homme de prière, un homme qui se tient constamment devant Dieu.

En tant que chanoine, c’est dans le chœur de cette abbatiale que Frère Benoît du Sacré-Cœur est appelé à prier la Liturgie des Heures : celle-ci scande la journée du religieux et du prêtre : elle est la prière d’adoration et de supplication de l’Eglise, car, comme le dit la Constitution sur la sainte Liturgie Sacrosanctum Concilium du Concile Vatican II, « L’Office Divin est vraiment la prière du Christ que celui-ci, avec son Corps mystique, présente au Père ». Pour s’acquitter quotidiennement et intégralement de l’Office Divin, il faut du courage, de la fidélité et de la persévérance dans l’Amour, il faut donc avoir dans son âme un grand désir de voir Dieu face à face, ce désir dont témoignait humblement Frère Vincent Marie de la Résurrection : je ne cesse de méditer sur cette vive flamme d’Amour sans parole qui transparaissait dans l’attitude d’offrande de ce religieux, à la fois si vaillant et si humble, au cœur de son épreuve indicible. Oui, il faut au prêtre beaucoup de luttes silencieuses, de renoncements et de sacrifices pour se détacher du monde et de ses préoccupations en vue de se donner totalement et absolument à Dieu, car il doit sans cesse combattre la superficialité ou l’activisme effréné et mondain qui tend à bannir Dieu de notre vie de consacré. Saint Anselme, que nous fêtons aujourd’hui, peut nous aider à ne pas succomber à ce genre de tentations : « Allons, courage, pauvre homme ! », nous dit-il, « Fuis un peu tes occupations, dérobe toi un moment au tumulte de tes pensées. Rejette maintenant les lourds soucis et laisse de côté tes tracas. Donne un petit instant à Dieu et repose-toi un peu en lui. Entre dans la chambre de ton esprit, bannis-en tout sauf Dieu ou ce qui peut t’aider à le chercher. Ferme ta porte et mets-toi à sa recherche. A présent, parle, mon cœur, ouvre-toi tout entier et dis à Dieu : ˝Je cherche ton Visage ; c’est ton Visage, Seigneur, que je cherche˝ ». Ainsi, dans ses charges écrasantes d’abbé du Bec, puis de primat de l’Eglise d’Angleterre, saint Anselme considérait que la prière devait irriguer toute sa vie : ses contemporains attestent que l’aube le retrouvait fréquemment à genoux devant la sainte Présence. Un jour, à l’abbaye du Bec, le Frère zélateur, dont la charge est de réveiller les moines pour le chants des Matines, aperçut dans la stalle du chapitre, une vive lumière : c’était le saint abbé, environné d’une auréole de feu. De même, je suis certain que les Chanoines de la Mère de Dieu, qui chantent les Psaumes chaque jour dans cette magnifique abbatiale, connaissent bien cette exclamation du père de la restauration de la vie monastique, Dom Prosper Guéranger : « Comment être froid quand on chante des choses pareilles ! ».

C’est donc par cet esprit marqué par le don de soi et la ferveur que le prêtre doit prier l’Office Divin, qui le prépare  à la célébration de la sainte Messe et la prolonge, car celle-ci est la source et l’aboutissement de toute vie sacerdotale. L’expression de Notre-Seigneur Jésus-Christ, présente dans l’Evangile de ce jour, qui s’adresse à tout baptisé, et plus particulièrement aux prêtres : « soyez le sel de la terre et la lumière du monde » doit être comprise, non pas comme une simple incitation à diffuser une un message ou une opinion parmi d’autres, qui demeurerait extérieure à celui qui proclame la Bonne Nouvelle de l’Evangile, mais comme le dit l’épître de ce jour, il s’agit de l’offrande d’une vie, de notre vie, qui « supporte la souffrance, réalise un travail d’évangélisateur et accomplit jusqu’au bout un ministère », en l’occurrence le ministère sacerdotal, qui est essentiellement centré sur la célébration quotidienne de l’Eucharistie. Vous voyez comment c’est exigeant d’être prêtre !  Mais, chers Frères et Sœurs dans le Christ, même si vous n’êtes pas prêtres, il est aussi grave et aussi exigeant de prendre part à la célébration de l’Eucharistie,  de manger le Corps et le Sang de l’Agneau immolé, de manger cette chair livrée, de boire ce sang versé. Cet acte est d’autant plus grave qu’il nous engage à prendre, avec le Christ, le Chemin de cet Amour inconditionnel, le Chemin de cet amour de Dieu donné jusqu’à l’extrême, c’est-à-dire le don de nous-mêmes jusqu’à la mort, mais une mort qui mène à la Vie éternelle, à la vie avec Dieu dans l’éternité. […] »

A Nantes, les mineurs étrangers ont tout compris au plan Borloo : €

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Unknown-14Une révolte a éclaté dans un foyer pour mineurs étrangers isolés à Nantes. Plusieurs pensionnaires se sont mis à casser des vitres, des meubles et des ordinateurs. La police a du intervenir. La raison de leur colère ? Une décision du conseil départemental, qui les prend en charge. Il transforme une partie de l’argent qu’il leur donnait chaque mois en repas.

Jusqu’ici, le département de Loire-Atlantique versait tous les mois 300 euros à chaque pensionnaire de ce foyer où il n’y a pas de restauration. Comme l’argent était utilisé visiblement pour des activités immorales, il a été décidé de fournir quotidiennement des repas aux pensionnaires du foyer et de ne verser en espèces que 60 euros à chacun d’entre-eux.

Les policiers qui sont intervenus ont été la cible de jets de projectilesSept voyous ont été placés en garde à vue.

Le président de la Commission européenne va honorer Karl Marx

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D’Yves Daoudal :

Unknown-13« Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker prononcera un discours le 4 mai à Trèves pour célébrer le 200e anniversaire de la naissance de Karl Marx dans cette ville.

Un porte-parole de la Commission a déclaré : « Personne ne peut nier que Karl Marx est une figure qui a façonné l’histoire d’une manière ou d’une autre, et ne pas parler de lui ce ne serait pas loin de nier l’histoire. »

Peut-être demandera-t-il à la municipalité de Chemnitz de redonner à la ville le nom de Karl Marx Stadt… »

Chapelle du Mont des Alouettes: premier mémorial de la résistance vendéenne

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Samedi, une messe célébrera les 50 ans de la fin de la construction par le Souvenir vendéen de la chapelle du Mont des Alouettes, symbole de la résistance vendéenne à la terreur républicaine

« L’État islamique complote pour déclencher une vague de migration massive en Europe »

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220px-GovernorBeasleyPendant que certains appellent à l’aide pour s’occuper des immigrés toujours plus nombreux, le responsable du Programme Alimentaire mondial (WFP, ou PAM) des Nations unies, David Beasley, affirme que les anciens chefs de l’État islamique qui sont parvenus à fuir la Syrie conspirent pour déclencher une nouvelle vague de migration à destination de l’Europe.

Selon Beasley, ces anciens gradés de l’État islamique cherchent à s’associer avec d’autres groupes comme Boko Haram et Al Qaïda pour s’infiltrer dans les territoires des pays du Sahel et y déclencher une nouvelle vague de migration en exploitant le manque de nourriture.

« Mon commentaire à l’attention des Européens, c’est que si vous croyiez que vous aviez un problème avec une nation de 20 millions d’habitants comme la Syrie en raison de la déstabilisation et des conflits liés à la migration, attendez de voir ce qui se passera quand la région du Grand Sahel, avec ses 500 millions d’habitants, sera encore plus déstabilisée. C’est maintenant que la communauté européenne et la communauté internationale doivent se réveiller ».

De Mahomet à Jésus: récit d’une conversion

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Issue d’une famille musulmane, l’ayant toujours rejetée et humiliée, Jeanne (son futur nom de baptême) témoigne de ses rencontres intimes avec le Christ. Récit d’une conversion et témoignage de foi lors du Forum Jésus le Messie du 20 et 21 avril à l’ICES – Institut Catholique de Vendée au micro de Thomas Cauchebrais de RCF Vendée.

Les hommes de Dieu dans la grande guerre

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Entretien avec Alain Toulza, vice-président de la DRAC (Droits du Religieux Ancien Combattant), devenue aujourd’hui Défense et Renouveau de l’Action Civique. Une vidéoformation proposée par Notre Dame de chrétienté :

Une conférence perturbée par des gauchistes dans le pub Le Graal à Toulon

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Le-Graal-page-300x191Un homme a été interpellé et placé en garde à vue, dans la soirée de ce mercredi à Toulon, après que deux individus encagoulés ont perturbé une réunion dans le bar associatif Le Graal, tenu par la communauté des Missionnaires de la Miséricorde divine. Une quarantaine de personnes assistaient à une conférence historique consacrée à « Napoléon III et [au] Mexique catholique ».

Ils ont jeté de la farine. Amaury Navarranne, conseiller régional FN présent à la réunion, en a attrapé un :

« Je suis sorti du bar pour les courser et j’en ai rattrapé un dans une ruelle non loin de là. Je l’ai maîtrisé en attendant l’arrivée de la police ».

Les deux élus FN ont déposé plainte.

Le suspect appréhendé est un militant du Parti de gauche âgé de 24 ans, connu pour avoir figuré sur la liste d’un candidat aux dernières élections municipales à Toulon.

Addendum : les « enfarineurs » ont surtout lancé des fioles d’ammoniaque

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Le 2e individu a été confondu et interpellé hier soir. Les deux passent devant le procureur pour violence aggravées avec armes par destination.

Si la beauté sauvera le monde, alors la laideur…

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Billet de Philippe Barthelet dans « Valeurs actuelles » du 26 avril :

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Fin des états généraux de la bioéthique, mais toujours vigilants : Les Sentinelles place Vendôme

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Des Sentinelles de Paris :

Sentinelles_20180509« La mobilisation pour un monde où la dignité de l’homme et l’intérêt de l’enfant et de la famille peut prendre de multiples formes. De nombreuses Sentinelles, comme d’autres citoyens, ont activement participé aux états-généraux de la bioéthique, en y portant la voix de celui qui ne peut pas parler, qui est instrumentalisé par le désir des puissants, des nantis. Là étaient certains enjeux. Les Sentinelles espèrent y avoir servi avec loyauté une conception exigeante du bien commun.

La place Vendôme a vu (un peu) moins de Sentinelles se tenir debout face à ce symbole d’un pouvoir (dévoyé?) qu’est le ministère de la justice. Il est temps qu’elles reprennent ce chemin, qu’elles y reviennent pour y montrer que leur détermination est intacte face aux menaces toujours perceptibles dans ce monde qui érige le marché comme seul arbitre.

Les Sentinelles restent debout, quelles que soient les formes que prendront leurs luttes au quotidien.

Plus nombreuses que ces derniers temps, elles veilleront le 9 mai au soir place Vendôme, pour conclure la participation citoyenne aux états-généraux de la bioéthique qu’elles avaient commencé debout aussi le 18 janvier dernier. Rien ne changera dans leur mode d’action : se tenir éloigné les unes des autres, rester silencieuses, ne troubler en rien l’ordre public, ne porter aucun signe distinctif, expliquer avec bienveillance aux passants qui les interrogeront les raisons personnelles qui font qu’elles se tiennent debout. Vous pouvez bien sûr les rejoindre et veiller vous aussi, dix minutes ou deux heures, en fonction de vos possibilités.

Vous inscrire sur l’évènement facebook n’est pas indispensable. Vous êtres les bienvenus »

Encore des milliiards pour la banlieue, alors qu’il faudrait y faire régner l’ordre

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Jean-Louis Borloo a remis au Premier ministre un rapport sur la politique de la ville intitulé « Vivre ensemble – vivre en grand la République« . Ce rapport réclame « au moins 48 milliards d’euros »… A 2 milliards près Borloo nous refourgue son plan de 2002 quand il était ministre de la Ville. La France rurale qui travaille, se tait, paie et ne casse rien, attendra….

Intéressante réaction de Malek Boutih, ancien député PS de l’Essonne, ex-président de SOS-Racisme :

Unknown-11« Ce rapport […] est voué, comme tout ce qui a été entrepris précédemment, à un échec profond. Parce qu’il est basé sur une erreur d’analyse fondamentale, qui consiste à penser que la banlieue dysfonctionne sur l’encadrement, le social, l’économie, alors que dans ces territoires, c’est la République qui est en train de s’effondrer. Le temps passant, l’accumulation des erreurs politiques a changé la nature de certains territoires où règne désormais le désordre social. Ce sont des territoires en marge de la République.

Ces quartiers « en marge » doivent-ils bénéficier d’un traitement différent des autres territoires, ce qui semble être la philosophie profonde du plan Borloo ?  

Le rapport préconise une sorte de « Make banlieue great again ». Mais ce temps est révolu. Soit la banlieue rejoint la France, soit la fracture qui est déjà terrible va continuer à s’aggraver. La banlieue est vue dans ce texte comme une start-up potentielle pour la France. Il s’agirait plutôt de renouer avec une tradition très ancrée : celle d’une République garante du traitement égalitaire de tous les citoyens, pas seulement les plus géniaux ou les plus excentriques. Nous devons normaliser ces quartiers. […]

Le « gangrénage » par la violence détruit tous les efforts de ceux qui continuent à se battre dans ces territoires. Prenons le cas de l’Education nationale : le rapport s’appuie sur des stéréotypes complètement faux. Certes, il s’agit de milieux populaires et pauvres, mais aujourd’hui, c’est la violence qui empêche les gosses de pouvoir étudier, et qui conduit les parents à les envoyer dans des écoles privées. Il y a une rupture de confiance totale. Les gens ne croient plus à l’Etat pour assurer la sécurité et l’avenir de leurs enfants. L’éducation, c’est un problème de décomposition sociale, mais aussi de violence. Il y a urgence à faire de toutes les écoles de la République des bastions de tranquillité, à l’abri des voyous et de tous ceux qui veulent faire du mal à la jeunesse. La police est donc une priorité, une condition sine qua non au lancement de tout processus. Le rapport n’en parle pas beaucoup, car il a été pensé à côté de la société. Une fois que l’ordre républicain est rétabli, vous pouvez engager des mesures. Ca doit être l’objectif prioritaire. Un objectif simple, mais qui paraît aujourd’hui inatteignable. Et c’est cela qui est inquiétant. »

Jean-Louis Borloo met en garde contre un nouvel apartheid dans les banlieues. Il ne doit pas souvent s’y rendre : la population française a fuit les banlieues de l’immigration.

L’assasinat d’Elfie Evans, un avortement post-naissance ?

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Pour justifier sa décision de faire mourir Alfie, la Cour britannique écrit tranquillement qu‘il n’était pas un enfant planifié. Ce n’est finalement qu’une IVG un peu tardive ?

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Stephen Smith : les Européens ont tort de penser qu’ils rendent service à l’Afrique en ouvrant leurs frontières

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Ancien journaliste (1986-2005), désormais professeur d’études africaines à l’université Duke, aux États-Unis, Stephen Smith a a publié : « La ruée vers l’Europe », un livre politiquement incorrect. Il répond aux questions de Jeune Afrique. Extraits :

9782246803508-001-T« […] Contrairement à une idée reçue, ce ne sont pas les plus pauvres qui migrent. Ne pars pas qui veut. D’ailleurs, sinon, la pression migratoire aurait été la plus forte dans les années 1990, quand le continent était géopolitiquement à l’abandon et dévasté par de multiples guerres civiles. En fait, outre une certaine connaissance du monde, il faut pouvoir réunir un pactole de départ pour entreprendre un si long voyage. Ce sont donc ceux qui sortent la tête de l’eau qui se mettent en route – « l’Afrique émergente » de la subsistance. Or, le « co-développement », qui vise à fixer les Africains chez eux, contribue à faire passer ce premier cap de prospérité. C’est un effet aussi involontaire qu’inévitable : dans un premier temps, un léger mieux économique incite au départ parce qu’il est insuffisant pour combler les inégalités entre l’Afrique et l’Europe, tout en donnant les moyens de partir. C’est seulement quand des pays en développement atteignent une prospérité plus conséquente, comme aujourd’hui la Turquie, le Mexique, l’Inde ou le Brésil, que leurs ressortissants restent – sinon retournent – au pays pour saisir les opportunités chez eux.

Certains membres de la classe moyenne ou aisée font pourtant le choix de rester ou de revenir au pays pour contribuer à son développement…

Il y a des cas individuels mais, statistiquement, ils ne font pas le poids. Au Togo, un tiers des adultes a tenté sa chance dans la loterie américaine des permis de résidence – 55 000 green cards par an, pour le monde entier – qui sont offerts aux « candidats de la diversité » aux États-Unis. À l’échelle du continent, selon une enquête de l’Institut Gallup de 2016, 42% des Africains âgés de 15 à 25 ans déclarent vouloir partir. Même si tous ne passeront pas à l’acte migratoire, l’Afrique est un continent en instance de départ. […]

La migration est une perte nette pour l’Afrique parce que ses forces vives l’abandonnent. C’est profondément démoralisant pour ceux qui restent, et les Européens ont tort de penser qu’ils rendent service à l’Afrique en ouvrant leurs frontières. En fait, les migrants tournent le dos à un continent « en panne » dont les insuffisances leur semblent irréparables à l’échelle d’une vie humaine. Ils se sauvent. Pas seulement parce que des infrastructures ou des emplois font défaut, ou que leurs enfants n’y peuvent recevoir une bonne éducation, mais aussi parce qu’ils pensent que l’Afrique est en panne d’espoir. […]

Vous parlez d’une Europe qui va s’africaniser et prévoyez des tensions identitaires. Est-ce inévitable ?

Je ne prévois pas, je constate. Il suffit de faire le tour de l’Europe, de l’Italie à la Suède en passant par l’Allemagne d’Angela Merkel ou la Hongrie. Est-ce inévitable ? Peut-être pas si trois principes de réalisme et d’humanité peuvent être conciliés. D’abord, il appartient aux Européens de décider qui entre chez eux et qui n’entre pas. Ensuite, l’Europe ne peut pas se désintéresser de son voisin africain, elle doit comprendre qu’une frontière n’est pas une barrière baissée ou levée mais un espace de négociation. Enfin, et c’est peut-être la réalité qui est encore la moins bien perçue, la ligne de partage ne sépare plus tant les pays riches des pays pauvres mais, à l’intérieur du Nord et du Sud, les gagnants et les perdants de la mondialisation. Si les gagnants – en Afrique autant qu’en Europe – se moquent du sort des perdants, nous serons tous perdants. […] »

Il est évident qu’aujourd’hui être patriote est une raison de subir quelques attaques

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Porte-parole de Génération Identitaire, Romain Espino a subi une campagne de cyber-harcèlement suite à l’opération « Stop Migrants Alpes » : plusieurs comptes twitter anonymes ont diffusé l’adresse et le numéro de son employeur dans l’objectif d’obtenir son licenciement. Il est interrogé par L’incorrect :

7EpDKgBN_400x400« Regrettez-vous, après coup, d’être apparu à visage découvert lors de votre opération dans les Alpes, ou assumez-vous toujours pleinement votre engagement militant ?

Je ne regrette rien. Je milite depuis 8 ans, je ne me suis jamais caché et ai souvent répondu aux sollicitations des médias à visage découvert et encore plus quand j’ai eu l’occasion de prendre la fonction de porte parole du mouvement de façon officielle. Génération Identitaire met en avant et propose des solutions sur les principales préoccupations des Français à savoir, la sécurité, l’identité et l’immigration. Pourquoi se cacher ? Qui de mieux pour porter la voix de l’Europe que la jeunesse ? Malgré toutes les attaques que j’ai pu recevoir par des opposants qui avancent masqués derrière leur pseudonyme twitter et qui soutiennent l’immigration illégale et les associations violentes de passeurs, je reste déterminé. Je me bats pour les miens, ces gens qui sont venus à notre rencontre lors de nos actions, ces Français qui aiment la terre sur laquelle ils sont nés et qui sont pris en otage par une minorité d’associations de hors la loi et sont abandonnés des pouvoirs publics. Les attaques des ennemis de l’Europe d’un coté et le soutien et les remerciements des Français et des Européens que je rencontre de l’autre ne font que faire grandir ma détermination.

Croyez-vous subir une campagne de calomnie à raison de la nature de vos convictions ? Une personne affichant des opinions d’ultragauche, ou pratiquant le prosélytisme religieux, aurait-elle eu droit au même traitement ?

Il est évident qu’aujourd’hui être identitaire, être patriote peut être une raison de subir quelques attaques. Des attaques émanant d’une minorité visible car très agitée et virulente, mais d’une minorité. Sans doute celle-ci est elle portée par le climat de bien-pensance instauré a la fois par des médias enfermés dans leurs carcans idéologiques et des dirigeants qui manquent cruellement de courage politique. Dans de telles conditions, ceux qui défendent des valeurs traditionnelles sont beaucoup plus attaqués que ceux qui s’opposent à la tradition et donc à l’identité. Mais ce qui compte c’est le pragmatisme, le constat d’une réalité, de ce que veulent les Français et les Européens, vivre en paix, chez eux.

Avez-vous reçu de nombreux soutiens ? Certains plus inattendus que d’autres ? 

Oui, j’ai reçu de nombreux soutiens. Des soutiens inattendus de personnes opposées sur le fond mais qui trouvent la forme, cette attaque de la vie privée, inadmissible. Des soutiens publics d’élus et de sympathisants sur les réseaux sociaux mais également par téléphone ou par message. Le soutien de tous mes amis de Génération Identitaire avec qui nous agissons au quotidien pour défendre les valeurs et les modes de vie qui font la France et l’Europe. Mais surtout le soutien de toutes ces personnes directement victimes de l’immigration massive qui remercient une jeunesse qui se bat pour eux. […] »

L’automobile, cette vache à lait du gouvernement

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Moi Je suis le chemin, la vérité et la vie

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C’est arrivé un 27 avril…

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« A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines. » Léon XIII, Rerum Novarum

Alors rappelons-nous :

  • le 27 avril : saints du jour français ou en France.
    • Bx Nicolas Roland, prêtre et fondateur († 1678) de la Congrégation des « Sœurs du Saint Enfant Jésus »

Nicolas Roland naît à l’époque de la Fronde, à Reims, le 8 décembre 1642. Il est le fils d’un commissaire aux guerres. Vers l’âge de huit ans, il entre au collège des Jésuites et est très vite attiré par le sacerdoce. Préoccupé de la formation chrétienne des enfants, il crée des écoles pour les enfants pauvres alors exclus de toute formation. Il fonde la Congrégation des « Sœurs du Saint Enfant Jésus ». Il meurt le 27 avril 1678. Nicolas Roland a été béatifié le 16 octobre 1994, à Rome, par saint Jean Paul II.

  • Bx Noël Tenaud, prêtre MEP et martyr (1904-1961)

(*Rocheservière, France, 11 novembre 1904 – Phalane, Laos, 27 avril 1961)

Noël Tenaud naît le 11 novembre 1904 à Rocheservière, dans le diocèse de Luçon en Vendée (France). De 1924 à 1928, il est au Grand Séminaire diocésain, puis rejoint celui des Missions Étrangères de Paris.

Ordonné prêtre le 29 juin 1931, il est envoyé à la « Mission du Laos », dont la partie principale est alors au Siam. Ses années comme curé à Kham Koem (Thaïlande) ont laissé un souvenir vivant. La guerre franco-siamoise (1939-1940) l’amène au Laos proprement dit. A partir de 1944, il est curé de Pong Kiou (Khammouane) et rayonne dans toute la région. Son action, notamment au cours de divers épisodes belliqueux contre la tyrannie japonaise et la mainmise des troupes communistes, marque profondément les chrétientés de la minorité . Il accepte aussi, dans les situations difficiles, des responsabilités de plus en plus lourdes dans l’organisation de la mission.

En 1959, le P. Tenaud accepte de quitter sa belle région pour l’arrière-pays de Savannakhet, où le travail de première évangélisation n’a pas encore commencé. Basé à Xépone, près de la frontière du Vietnam, avec son fidèle catéchiste Joseph Outhay, il prospecte les villages tout au long de la route qui monte de Savannakhet. En avril 1961, les deux apôtres partent en tournée apostolique. On les avertit qu’une attaque nord-vietnamienne se prépare ; mais rien ne doit arrêter la Parole de Dieu. Le chemin du retour est coupé : ils sont pris au piège, arrêtés, interrogés et exécutés le 27 avril 1961 pour leur action missionnaire. Chez tous ceux qui l’ont connu, le souvenir du P. Noël Tenaud, de son œuvre missionnaire et du don suprême de sa vie, est resté très vivant.

Noël Tenaud fait partie des 17 martyrs béatifiés, en un seul groupe, à Vientiane, capitale du Laos, le 11 décembre 2016. Cette célébration a été présidée par le cardinal philippin Orlando Quevedo, oblat de Marie Immaculée (OMI) et archevêque de Cotabato, envoyé au Laos comme représentant personnel du pape François.

  • le 27 avril 1413 : révolte des cabochiens.

La révolte des Cabochiens ou des « Écorcheurs » est un épisode de la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons. Cet épisode, totalement oublié de nos jours, a lieu à la fin du règne du Roi Charles VI « Le Bien Aimé ». Jean sans Peur, duc de Bourgogne, après l’assassinat de son cousin Louis d’Orléans, frère de Charles VI et premier chef des Armagnac en 1407, cherche en effet à contrôler la capitale. Pour cela, il n’hésite pas à s’allier à Simon Le Coutelier ou Simon Caboche, boucher-écorcheur de son état.

Pendant 1 mois, les « Cabochiens », des bouchers-écorcheurs surnommés du nom de leur chef, remplissent Paris de leurs crimes. Ils poursuivent et massacrent les Armagnacs, en particulier dans le quartier Saint-Antoine. Pierre des Essarts, proche du Dauphin et pourtant protégé du Duc de Bourgogne est ainsi assassiné. Le massacre dure près d’une semaine.

  • le 27 avril 1605 : mort du pape Léon XI.
  • le 27 avril 1702 : mort de Jean Bart, corsaire dunkerquois au service du Roi Louis XIV.

Statue de Jean Bart à Dunkerque

Né à Dunkerque le 21 octobre 1650, Jean Bart commence à naviguer dès l’âge de 12 ans, comme mousse dans l’escadre hollandaise commandée par Ruyter, dont il observe le savoir-faire tactique. Il fait ses premières armes durant la guerre de Hollande. A partir de 1672, il navigue en course pour le compte de la France et s’y révèle. Le 2 avril 1674, il s’empare de sa première prise, un dogre hollandais, le premier d’une longue série. Pour la seule l’année 1676, ses prises s’élèvent à dix-sept. Il commence alors à attirer l’attention du ministre de la Marine, Colbert, et du Roi lui-même. Ce dernier lui envoie une chaîne en or en guise de récompense. Il accumule plus de 50 prises entre 1674 et 1678. Admis dans la Marine royale avec le grade de lieutenant de vaisseau en janvier 1679, il se bat en Méditerranée contre les Barbaresques et est promu capitaine de frégate en août 1686.

En 1689, il est chargé, en compagnie de Forbin, un autre corsaire du Roi, de conduire un convoi de Dunkerque à Brest, il est fait prisonnier par les Anglais, mais le convoi est sauvé par son sacrifice. Il s’évade et revient à Saint-Malo en traversant la Manche à la rame. Il est promu capitaine de vaisseau en juin 1689, en récompense de cette action.

De 1690 à 1697, Jean Bart devient la terreur des mers pour les ennemis de la France. En 1694, la France subit le blocus de la Ligue d’Augsbourg. Cela fait monter le prix du grain, car les négociants spéculent. Pour éviter la famine, Louis XIV achète alors cent dix navires de blé norvégien.

Le lendemain de son départ de Dunkerque, Jean Bart rencontre cette flotte de 130 navires marchands entre le Texel et la Meuse. Le problème est qu’elle a été capturée par huit vaisseaux de guerre hollandais, dont l’un porte pavillon du contre-amiral Hidde Sjoerds de Vries.

Malgré un rapport de force qui lui est défavorable, car il ne dispose que de sept bâtiments de rang inférieur, Jean Bart engage le combat. Après une lutte acharnée, au cours de laquelle l’amiral hollandais est grièvement blessé et capturé, il parvient à reprendre la flotte et la ramène en France.

C’est en sauvant ainsi le Royaume de la famine, qu’il devient un véritable héros. Cette victoire du Texel, de 1694, car il y en aura une autre au même endroit 3 ans plus tard, lui vaut l’anoblissement et la reconnaissance personnelle de Louis XIV. Sa popularité est telle que les Grands du royaume, comme le duc de Bourgogne, le duc d’Anjou, le prince de Conti, participent à l’armement de ses vaisseaux en contrepartie d’un tiers des prises.

Ainsi Jean Bart « … sauva la France en lui donnant du pain » comme le chante une « Cantate à Jean Bart » de l’époque. Pour cet exploit, Jean Bart reçoit des mains du Roi, la croix de chevalier de l’Ordre de Saint-Louis, institué l’année précédente. Une médaille est frappée en souvenir du combat du 29 juillet 1694, et Jean Bart est anobli. Dans les lettres de noblesse qu’il lui envoie, Louis XIV autorise Jean Bart à porter une fleur de lys d’or dans ses armes ; le Roi écrit :

« De tous les officiers qui ont mérité l’honneur d’être anoblis, il n’en trouve pas qui s’en soit rendu plus digne que son cher et bien-aimé Jean Bart. »

Trois ans plus tard, il est nommé chef d’escadre pour avoir préservé Dunkerque des bombardements anglais.

En 1702, Jean Bart commande le Fendant, en rade de Dunkerque, lorsqu’une pleurésie l’oblige à débarquer à la veille de la guerre de succession d’Espagne. Il meurt à Dunkerque le 27 avril 1702, à l’âge de 52 ans. Il est inhumé en l’église Saint-Éloi dans sa bonne ville de Dunkerque. « Le Renard des Mers » comme on le surnomme, a capturé 386 bâtiments au cours de sa carrière. La France a, depuis, rendu hommage à Jean Bart en donnant son nom à 9 bâtiments de la Marine.

  • le 27 avril 1825 : loi du milliard des émigrés.

La chambre vote une loi en faveur des émigrés spoliés pendant la Révolution. Un peu moins d’un milliard de Francs doit être partagée entre cinquante milles nobles en l’espace de cinq ans. Par cette loi est réglé définitivement le problème des biens nationaux. Leur possession par l’Etat est de fait entérinée.

  • le 27 avril 1848 : abolition de l’esclavage en France à l’initiative de Victor Schoelcher.

Franc-maçon de la loge « Les Amis de la Vérité » puis à « La Clémente Amitié », Victor Schoelcher n’est pas à l’ origine de la fin de l’esclavage en France. Les papes n’ont cessé de lutter contre ce fléau et les Rois de France sont les premiers à légiférer contre. (cf. les chroniques du 4 février du 8 mai) Par contre, l’abolition ne devient effective qu’à partir de 1848.

  • le 27 avril 1857 : l’hippodrome de Longchamp est inauguré, à Paris.
    le 27 avril en avril 1909 : la Royale sauve des Arméniens d’une première tentative de génocide turque.

Depuis 1908 les Arméniens de Cilicie sont sauvagement persécutés par les Turcs. Les Jeunes-Turcs au pouvoir ont promulgué une Constitution qui introduit des réformes de progrès et une orientation plus tolérante des rapports entre les différentes communautés de l’Empire ottoman, notamment entre les Arméniens chrétiens et les Turcs musulmans. Les Arméniens adhèrent à ce programme. Mais parmi ces Jeunes-Turcs, les nationalistes les plus radicaux rejettent les « infidèles ». Les Arméniens sont accusés de menées autonomistes en Cilicie. À la mi-avril 1909, des heurts entre les communautés déclenchent des représailles de la part des Turcs.

Les puissances occidentales sont averties de massacres dont sont principalement victimes les Arméniens ; elles craignent pour leurs ressortissants et leurs représentants consulaires. Du côté français, on craint aussi pour la vie des jésuites et des soeurs de Saint-Joseph-de-Lyon. Une force navale de plusieurs pays est alors dépêchée.

Le contre-amiral Louis Pivet, commandant l’escadre légère de Méditerranée à bord du croiseur cuirassé Jules Ferry, reçoit l’ordre d’appareiller pour cette région. Outre le Jules Ferry, son escadre, comprenant le cuirassé d’escadre Vérité ainsi que les croiseurs cuirassés Victor Hugo et Jules Michelet, se met en route pour arriver en bordure du golfe d’Alexandrette le 23 avril 1909. Les marins français constatent que tout le quartier arménien d’Adana est en feu ; il en est de même des habitations chrétiennes des localités proches. Les réfugiés chrétiens sont protégés avec le concours d’unités navales européennes (croiseur anglais Diana, croiseur italien Piemonte, croiseur allemand Hambourg…). Le 27 avril, le paquebot français Niger, réquisitionné, embarque 2 200 chrétiens (en majorité des Arméniens) de la baie de Bazit. Le Jules Ferry embarque, le même jour, 1 450 réfugiés, dont deux tiers de femmes et d’enfants. Quant au Jules Michelet, il protège par sa présence des chrétiens réfugiés en bordure de mer, en baie de Kessab. Le calme revenu, après concertation avec les autorités ottomanes, les réfugiés rescapés reviennent dans leurs quartiers dévastés ; cependant, certains quitteront pour toujours le pays. Tiré du Point du 27/12/2011. Voir aussi les chroniques du 10 et 11 septembre.

  • le 27 avril 1969 : les Français votent à 52,4 % contre le référendum sur la régionalisation et la réforme du Sénat.

Charles De Gaulle présente une réforme du Sénat accompagnée d’une loi sur la régionalisation. Il a également décidé de mettre tout son poids dans cette élection en annonçant qu’il démissionnerait en cas de victoire du non.

  • le 27 avril 2014 : fête de la Divine Miséricorde.

Le Dimanche de la divine Miséricorde a été institué dans l’Eglise par Jean-Paul II le 30 avril 2000, le jour de la canonisation de soeur Faustine Kowalska (sainte Faustine). Dans le calendrier liturgique, il est célébré chaque année le dimanche qui suit le dimanche de Pâques, qui correspond également à la fête de la quasimodo, également appelée octave de Pâques, deuxième dimanche de Pâques, dimanche in albis, ou dimanche de saint Thomas. En ce jour, toute personne qui le souhaite peut recevoir une indulgence plénière. Cela signifie qu’il (ou elle) pourra aller directement au ciel juste après la mort (sans passage par le purgatoire). Pour éviter l’enfer, il faut mourir en état de grâce. Dieu nous a donné de nombreux moyens pour être en état de grâce ou pour retrouver son amitié. Par la confession, l’on peut se faire pardonner en allant confesser ses fautes à un prêtre, qui nous pardonne « in persona Christi ». Jésus n’a-t-il pas dit à ses apôtres :

« Tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que vous délierez sur la terre sera délié dans les cieux »

Toutefois, par la confession, on obtient le pardon de Dieu, mais on n’échappe pas à l’expiation de nos fautes. Le seul moyen d’en être dispensé, c’est l’indulgence plénière. C’est donc une chose très importante qu’il ne faut pas rater. La Fête de la Divine Miséricorde est célébrée tous les ans, conformément aux demandes du Seigneur, le premier Dimanche après Pâques instituée la première fois par Jean-Paul Pour recevoir l’indulgence plénière associée a cette fête, il faut :

  • Se confesser (8 jours avant ou après le jour indulgencié)
  • Communier (le même jour où est accordée l’indulgence)
  • Faire une prière à Marie, Mère de Dieu (le « Je vous salue Marie », par exemple)
  • Réciter le « Je crois en Dieu »
  • Prier aux intentions du Souverain Pontife (Selon les précisions données depuis toujours par les canonistes, les intentions du Souverain Pontife sont les suivantes : l’exaltation de la Sainte Eglise la propagation de la Foi l’extirpation des hérésies et des schismes la conversion des pécheurs la concorde entre les princes chrétiens les autres besoins du peuple chrétien).

Dans Le Petit Journal, page 699, Jésus a dit à Sr Faustine :

« Ma fille, parle au monde entier de mon inconcevable Miséricorde. Je désire que la Fête de la Miséricorde soit le recours et le refuge pour toutes les âmes, et surtout pour les pauvres pécheurs. En ce jour les entrailles de ma Miséricorde sont ouvertes, je déverse tout un océan de grâces sur les âmes qui s’approcheront de la source de ma miséricorde ; toute âme qui se confessera (dans les huit jours qui précèdent ou suivent ce Dimanche de la Miséricorde) et communiera, recevra le pardon complet de ses fautes et la remise de leur peine ; en ce jour sont ouvertes toutes les sources divines par lesquelles s’écoulent les grâces ; qu’aucune âme n’ait peur de s’approcher de moi, même si ses péchés sont comme l’écarlate. … La Fête de la Miséricorde est issue de mes entrailles, je désire qu’elle soit fêtée solennellement le premier dimanche après Pâques. Le genre humain ne trouvera pas la paix tant qu’il ne se tournera pas vers la source de ma Miséricorde. »

  • le 27 avril 2014 encore: canonisation des papes Jean XXIII et Jean-Paul II à Rome.

Jean-Paul II meurt lors des vêpres de la divine miséricorde, et en l’honneur de sa dévotion à la miséricorde sa béatification a lieu le 1er mai 2011, le jour de la divine Miséricorde, comme aujourd’hui.

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