Le Salon Beige: 15 nouveaux articles |
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- C’est arrivé un 15 avril…
- Réaction du cardinal Raï, patriarche d’Antioche des maronites, après les frappes en Syrie
- 26 et 27 mai : 4ème pèlerinage Nancy-Sion
- Quand Winnie Mandela justifiait le supplice du pneu enflammé autour du cou des « traîtres »
- Frappes en Syrie : déclaration du président de la fédération de Russie
- 26 mai à Lyon : conférence sur Bernard de Lattre
- Frappes en Syrie : le message est clair
- Frappes en Syrie : il faut que ce soit un pays communiste qui rappelle le droit aux « démocraties ». Un comble.
- Frappes en Syrie : la mise en scène de Macron
- De l’Institut de formation politique à l’Académie de sciences politiques
- 3 projections de Rébellion cachée à Cannes pendant le festival
- Se mobiliser contre la guerre injuste !
- Lyon : le collège privé catholique François et Jacinthe de Fatima recrute
- Ils virent Jésus qui marchait sur la mer
- C’est arrivé un 14 avril…
C’est arrivé un 15 avril…
Posted: « L’histoire ne nous dira sans doute pas ce qu’il faut faire, mais elle nous aidera peut être à le trouver. « Fustel de Coulanges » Alors rappelons-nous :
À Vannes en Armorique, saint Patern, évêque, qui fut, croit-on, ordonné en ce jour par saint Perpétue de Tours dans le concile provincial tenu en cette ville. Saint Patern était fêté deux fois : le 15 avril et le 21 mai où l’on faisait mémoire de la translation de ses reliques. En 1964 le pape Paul VI déclara saint Patern, patron du diocèse de Vannes. Depuis, la fête liturgique de saint Patern est fixée au seul 15 avril et l’ancienne date du 21 mai a été abandonnée.
Au pays de Coutances, vers 565, le trépas de saint Patern (Paterne, Pair ou Pern) évêque d’Avranches, qui fonda beaucoup de monastères et fut élu à l’épiscopat à l’âge de soixante-dix ans. Il mourut en se rendant au monastère de Sciscy, où il fut inhumé. Avec lui est commémoré son compagnon saint Scubilion, mort le même jour et inhumé avec lui à Sciscy. Ils sont fêtés le 16 avril dans le diocèse de Coutances et Avranches.
À Landelle, près de Vire au diocèse de Bayeux, au VIe siècle, saint Ortaire, abbé, adonné aux austérités et à la prière, et assidu à soigner les malades et soulager les pauvres.
Le Roi reçoit d’ailleurs peu de temps après le nom de Charles VII « le Conquérant ou le Victorieux ». Il récupère bientôt le duché de Normandie, perdu depuis le Traité de Troyes de 1420. C’est aussi l’une des premières batailles où l’artillerie joue un rôle décisif.
Il est l’auteur de la Joconde, de la vis sans fin, de l’ébauche du parachute, l’avion, l’hélicoptère, le sous-marin et même jusqu’à l’automobile. Mona Lisa – La Joconde
La Determinatio ou Censure officielle de la Faculté de Paris, après avoir étudié la doctrine de Luther en condamne 104 articles, jugés hérétiques. Le 24 avril suivant, trois lettres partent vers le Roi de France, l’empereur et le prince-électeur. Que fait François 1er ? Jean Guiraud dans le tome 2 de son livre Histoire partiale- Histoire vraie, au chapitre XVI, pages 203 et 205 répond à cette question. « En 1522, alors que déjà les doctrines luthériennes étaient condamnées à Rome et que Luther avait consommé sa révolte contre l’Église, Louise de Savoie, mère du roi, s’emportait contre les moines, s’appropriant contre eux les invectives de Luther. Lorsque la Sorbonne voulait défendre l’orthodoxie catholique, le roi lui imposait silence, supprimant les écrits du sorboniste Jérôme d’Angest et du dominicain Lambert Campester. En revanche, il appelait à sa Cour des professeurs allemands pénétrés de luthéranisme, encourageait leurs discussions théologiques contre le catholicisme et répondait à ceux de ces conseillers qui s’en étonnaient : « Je ne veux point persécuter ceux qui nous enseignent ; ce serait empêcher les habiles gens de venir dans notre pays » » […] « Bientôt, sur la dénonciation des Réformés le roi fit arrêter deux sorbonistes particulièrement hostiles au protestantisme, Béda et Le Picaré, et les exila loin de Paris. « L’effet produit par cet arrêt, dit M. Cabantou, fut considérable ; les théologiens de Sorbonne stupéfaits, puis épouvantés, crurent à leur prochaine défaite ; Mélanchton rapporte que l’un d’eux mourut de rage. »
En 1667, d’Artagnan s’est illustré dans la conquête de Lille, ville aussi importante que Lyon à l’époque et parmi les principales des Pays-Bas. La ville qui paraissait imprenable, tombe en 15 jours. Le Marquis d’Humières en est nommé gouverneur en 1668, mais il tombe en disgrâce en 1672. Louis XIV désigne un homme de confiance pour cette tâche, tellement l’importance stratégique de la ville est grande. Il appelle d’Artagnan pour cette mission. Vauban, va construire pendant 4 ans la « Reine des Citadelles », pour en faire une des places fortes principales en Europe. Très vite des tensions éclatent entre l’ingénieur militaire et le mousquetaire. En décembre d’Artagnan, sans perdre la confiance du Roi, est relevé de ses fonctions pour retrouver l’armée qui s’apprête à combattre à Maastricht.
Elle est à l’ origine du retour à la foi du Roi. A la mort de Louis XIV, elle se retire à Saint Cyr, dans la Maison royale de Saint-Louis, institution fondée à sa demande pour éduquer les jeunes filles de la noblesse pauvre. Elle y meurt 4 ans après le Roi en 1719.
Charette moins chanceux que La Rochejaquelein est battu à St Gervais par le général Baudry.
Elle réprime aussi la traite en mer.
Deux navires de guerre français envoient par le fond la flotte du royaume du Vietnam. Le capitaine Augustin de Lapierre fait face à cinq corvettes vietnamiennes. Il en coule quatre et endommage sérieusement la cinquième. 1200 soldats vietnamiens sont également tués.
Voir la chronique du 28 novembre. Il a 66 ans. |
Réaction du cardinal Raï, patriarche d’Antioche des maronites, après les frappes en Syrie
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26 et 27 mai : 4ème pèlerinage Nancy-Sion
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Quand Winnie Mandela justifiait le supplice du pneu enflammé autour du cou des « traîtres »
Posted: A l’heure où l’Afrique du Sud a décrété un deuil de 10 jours en hommage à Winnie Mandela, les médias occidentaux restent très discrets sur cette dame. Marie-Christine Arnautu, députée européenne du FN, casse cette hypocrisie dans une tribune. Extraits : « De quoi l’Afrique du Sud est-elle le nom ? Nos élites politiques et médiatiques occidentales ont érigé ce pays en modèle de démocratie, de diversité, de vivre ensemble, en symbole d’émancipation et de progrès. Bien que le mythe de la « nation arc-en-ciel » ait volé en éclat, il continue cependant de nourrir la doxa anti-raciste en vogue sous nos latitudes. Quelle imposture. L’Afrique du Sud n’est en réalité plus que l’ombre du pays prospère, développé, sûr, à l’économie comparable aux nations du Nord qu’elle fut jadis. Depuis 1994, fin officielle du régime d’apartheid, la pauvreté n’a cessé de progresser et le chômage d’augmenter. Les infrastructures s’écroulent, les taux d’alphabétisation s’effondrent… En proie à la violence et à une corruption endémique, l’Afrique du Sud se tiers-mondise à vitesse grand V. Mais rares sont ceux qui osent le dire de peur d’être accusés de racisme. Nos dirigeants seraient bien inspirés de sortir de leurs schémas naïfs et de tirer les conclusions qui s’imposent. Non, les sociétés multiculturelles ne sont pas la panacée. Non la discrimination positive, qu’elle soit officiellement assumée ou hypocritement encouragée, n’est pas une solution miracle. À l’heure où il est de bon ton de dénoncer le privilège blanc, qui serait source d’innombrables maux, nos gouvernants devraient plutôt méditer sur l’évolution de la première économie africaine. Le Black Empowerment et l’Affirmative Action ont conduit à ce que certains appellent avec justesse un Reverse Apartheid. À la différence près que, sous ce régime d’apartheid à rebours, la situation des noirs et blancs pauvres a considérablement empiré. Il est curieux (ou pas !) de constater que pour les propagandistes antiracistes, l’« oppression raciste » ne fonctionne que dans un sens. Pourtant, c’est bien ce qui est à l’œuvre actuellement en Afrique du Sud, à l’instigation du Congrès National Africain (ANC) et de personnalités comme Winnie Mandela, l’ex-femme de Nelson Mandela, décédée ce lundi 2 avril et à qui un hommage national est rendu ce jour. Dépeinte comme une icône de la lutte contre l’apartheid, Winnie Mandela a incarné l’aile dure de l’ANC allant jusqu’à accuser son propre mari de trahir la cause noire lorsqu’il négociait avec le président Frederik de Klerk. Elle fit sien le slogan « un Boer, une balle ». En 1976, lors des émeutes de Soweto, elle jeta de l’huile sur le feu en appelant les étudiants à « se battre jusqu’au bout ». Pire, dans un discours qu’elle prononça le 13 avril 1985 à Munsieville, elle justifia le supplice du pneu enflammé autour du cou des « traîtres » suspectés de complicité avec les autorités sud-africaines. « Avec nos boîtes d’allumettes et nos pneus enflammés, nous libérerons ce pays » avait-t-elle lancé. Sa garde rapprochée, le Mandela United Football Club, s’est distinguée par ses méthodes d’une brutalité inouïe. En 1991, elle fut d’ailleurs reconnue coupable de complicité dans l’enlèvement et l’assassinat d’un adolescent de 14 ans, Stompie Seipei. Malgré les turpitudes dont elle s’est rendue coupable et les affaires de corruption qui l’ont éclaboussée, son décès a été l’occasion pour nos consciences morales, à commencer par le Secrétaire général de l’ONU, de rendre hommage à son combat. Ceux qui portent aux nues Winnie Mandela ne la connaissaient manifestement pas, ni son héritier spirituel, le virulent Julius Malema, chef du parti d’extrême gauche des Combattants de la liberté économique (EFF), qui, en 2010, avait remis au goût du jour la chanson Kill the boer, kill the farmer. Ce dernier a fait adopter par le Parlement sud-africain, ce 27 février, à une large majorité, une motion ouvrant la voie à une réforme constitutionnelle qui supprimera le principe d’inviolabilité de la propriété privée dans l’objectif de rendre légale l’expropriation sans versement de compensation des fermiers blancs au profit de la majorité noire, en violation de l’accord post-apartheid. L’Alliance démocratique n’ayant pas soutenu la motion de Julius Malema, ce dernier a déclaré dans un meeting public à Soweto : « Nous allons trancher la gorge du DA, nous allons donner au DA une leçon, nous allons chasser le maire de Port Elizabeth [Athol Trollip, un Blanc] parce que nous voulons apprendre à ces Blancs ce que nous entendons lorsque nous disons expropriation des terres sans compensation ». La réforme agraire qui se profile ne manquera pas de plonger plus profondément encore l’Afrique du Sud dans le cycle de violences raciales, de crise économique et de corruption qui la secoue depuis l’accession au pouvoir de l’ANC. La « restitution des terres », même à l’amiable, est un échec. Le peu de fermes redistribuées ne sont plus rentables et périclitent. Manifestement, la faillite du Zimbabwe ne sert pas de leçon lorsque le dictateur marxiste Mugabe, surnommé Comrade Bob, avait brutalement expulsé au début des années 2000 quelque 4 500 fermiers blancs, faisant de ce pays prospère l’un des plus misérables d’Afrique. Hier grenier à céréales du continent africain et grand exportateur de tabac, l’ex-Rhodésie est aujourd’hui exsangue, ruinée, au bord de la famine à tel point que le nouveau gouvernement cherche désespérément à faire revenir les Blancs exilés. L’Afrique du Sud suit allègrement le chemin de son voisin. À défaut d’être envoyés au goulag comme l’ont été les paysans russes spoliés par les criminels bolcheviques, ceux-ci auront donc le choix entre quitter leur terre d’origine ou aller rejoindre les bidonvilles qui s’étendent autour de Pretoria ou Johannesburg… où survivent dans la misère près de 42 000 Blancs. Sur les 65 000 fermiers blancs qui vivaient en Afrique du Sud en 1994, il n’en reste plus que 35 000 aujourd’hui. Les attaques de fermes ont explosé après 1994 et plus d’un millier de fermiers blancs ont été assassinés, parfois avec toute leur famille, dans des conditions souvent atroces. Plus généralement, depuis la fin de l’apartheid, près d’un million de Blancs, aux compétences variées, ont quitté le pays. Ces chiffres parlent d’eux-mêmes. Il ne serait pas excessif de parler de nettoyage ethnique. Pendant ce temps… les institutions européennes discourent sans fin sur Vladimir Poutine ou Donald Trump, incarnations du mal absolu, sur les « discours de haine » et le « racisme » soi-disant inhérents aux seuls Européens, sur la nécessité d’accueillir les réfugiés climatiques, les migrants économiques et désormais les « exilés ». Au Parlement européen, où les députés invoquent régulièrement les droits de l’homme, le sort des Sud-Africains descendants d’Européens n’intéresse pas. L’institution reste étrangement muette. Cette assemblée qui ne cesse de prendre la défense des minorités a perdu son extraordinaire capacité d’indignation quand cette minorité est blanche. Seul le ministre de l’Intérieur australien a eu le courage de protester, assurant les fermiers blancs persécutés qu’ils pourront bénéficier de la protection humanitaire de l’Australie. Malheureusement, s’attirant les foudres de la nouvelle inquisition politiquement correcte, le gouvernement australien n’a pas osé soutenir officiellement son ministre. Ainsi, dans l’indifférence quasi générale de cet occident si prompt à donner des leçons de morale, des fermiers blancs d’Afrique du Sud continueront d’être agressés, assassinés, expulsés… L’Afrique du Sud révèle la haine de soi qui anime nos sociétés élevées au dogme antiraciste. Le silence de l’Europe sur le tragique destin des Afrikaners participe du rejet de notre histoire, de notre culture, de notre civilisation, tout ce qui est blanc et chrétien étant par définition fondamentalement mauvais et à bannir. L’idéologie antiraciste, véhiculée par des associations militantes telles que la LICRA, le MRAP ou SOS Racisme, et encadrée par des lois qui brident la liberté d’expression, est un terrible déni de réalité. Il faut en sortir au plus vite pour ne pas terminer dans l’impasse sanglante de l’Afrique du Sud. |
Frappes en Syrie : déclaration du président de la fédération de Russie
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26 mai à Lyon : conférence sur Bernard de Lattre
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Frappes en Syrie : le message est clair
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La réaction a eu lieu cette nuit, et elle dit effectivement ce qu’ils sont :
Ces gens-là sont inconséquents, et tous ceux qui leur sont servilement subordonnés le sont également. Qui en effet garantit que la république française – nous ne voulons pas dire la France, car nous nous refusons absolument à considérer que c’est la France qui a agressé la Syrie cette nuit – que la RF, donc, sera toujours dans le camp des vainqueurs. Quelles excuses auront à présenter tous ceux qui ont collaboré sans se poser de question à cette forfaiture, lorsqu’ils comparaitront devant un Nüremberg bis, sans parle de leur parution devant le Souverain Juge ? Nous soulignons le mot servilement, pour ne pas faire d’amalgame entre ceux que l’on pourrait facilement remplacer par des robots tant ils ont renoncé à l’exercice de leurs facultés intellectuelles, et ceux qui ont pu chercher à limiter l’ampleur des frappes et à raisonner les représentants de l’oligarchie. Ceci étant posé, les premières informations disponibles tendent à montrer que :
Ceci nous conduit donc à formuler l’hypothèse suivante : bien que condamnée véhémentement par Moscou et ses alliés, l’attaque a été, si ce n’est co-décidée avec Moscou, du moins largement revue à la baisse face à la fermeté de V. Poutine, pour permettre à l’Empire de ne pas perdre la face après ses déclarations fracassantes. Ceci expliquerait notamment l’absence de réaction contre-offensive de la part de Moscou contre les vecteurs des frappes. On ne peut d’ailleurs que louer la stabilité émotionnelle et la mesure des autorités russes face à l’hybris occidentale. Cette différence abyssale traduit selon nous la différence radicale de conception de l’État et des relations internationales entre ces deux parties. Par ailleurs, gardons à l’esprit que, Outre-Atlantique, ces actions font partie d’un jeu très complexe où Trump essaie de prendre, très laborieusement et à sa façon particulièrement déstabilisante, la main sur l’administration et contre l’État profond, comme l’évoquait notamment Charles Sannat, repris dans cette note. Quelle que soit la suite, l’appel à la mobilisation contre une guerre injuste est plus que jamais d’actualité. |
Frappes en Syrie : il faut que ce soit un pays communiste qui rappelle le droit aux « démocraties ». Un comble.
Posted: Qu’est-ce que les puissances occidentales, auto-proclamées garantes du Droit et Référence mondiale du respect des peuples, ont à répondre à Pékin sur ce juste rappel à la loi?
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Frappes en Syrie : la mise en scène de Macron
Posted: Justifier sans preuve pour jouer à la guerre :
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De l’Institut de formation politique à l’Académie de sciences politiques
Posted: Lu dans L’Express :
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3 projections de Rébellion cachée à Cannes pendant le festival
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Se mobiliser contre la guerre injuste !
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Lyon : le collège privé catholique François et Jacinthe de Fatima recrute
Posted: Le collège François et Jacinthe de Fatima (Lyon 9ème) recherche deux professeurs de français (et/ou de latin) de façon très urgente afin de remplacer deux dames (heureusement) enceintes. Merci d’envoyer candidature et C.V. par mail à l’adresse suivante : informations@coursfatima.com |
Ils virent Jésus qui marchait sur la mer
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C’est arrivé un 14 avril…
Posted: « L’histoire ne nous dira sans doute pas ce qu’il faut faire, mais elle nous aidera peut être à le trouver. « Fustel de Coulanges » Alors rappelons-nous :
À Lyon, vers 688, saint Lambert, évêque, qui fut auparavant moine puis abbé de Fontenelle.
Au monastère de Tiron près de Chartres, en 1117, saint Bernard, abbé, qui mena d’abord une vie d’ermite en divers endroits, en forêt et à l’île Chausey, mais, des disciples venant à lui en foule, il se fixa avec eux dans la forêt de Tiron, les forma et les conduisit à la perfection selon l’Évangile.
Bénezet vint au monde en Savoie. Il fut élevé sous le toit de chaume de ses parents, qui lui apprirent de bonne heure à aimer Dieu. Quand il eut douze ans, sa mère, devenue veuve, l’employa à la garde des troupeaux. Or, un jour, dans la campagne, Bénezet entendit trois fois cette parole : « Bénezet, mon fils, écoute la voix de Jésus-Christ. Je veux que tu laisses ton troupeau et que tu ailles me bâtir un pont sur le Rhône. « Mais, Seigneur, je ne sais où est le Rhône, et je n’ose abandonner les brebis de ma mère. » Va, je serai avec toi ; tes brebis retourneront à l’étable, et je vais te donner un compagnon qui te conduira. « Mais, Seigneur, je n’ai que trois oboles ; comment pourrai-je construire un pont sur le Rhône? » Va, mon fils, je te donnerai les moyens. » Et l’enfant laissa sa mère et son troupeau, pour obéir à la voix du Ciel. Un ange, sous la forme d’un pèlerin, vint tout à coup s’offrir pour le conduire. Quand ils arrivèrent au bord du Rhône, Bénezet, saisi de frayeur à la vue de la largeur du fleuve, s’écria : « Il est impossible de faire un pont ici. » « Ne crains rien, dit le guide, Dieu sera avec toi : va vers ce batelier, qui te fera passer le fleuve, et tu iras te présenter à l’évêque d’Avignon et à son peuple. » En disant cela, l’ange disparut. L’enfant se rendit à la cathédrale. L’évêque y parlait à son peuple ; mais Bénezet l’interrompit en disant : « Écoutez-moi ; Jésus-Christ m’a envoyé vers vous pour construire un pont sur le Rhône. » L’évêque, indigné, le mit entre les mains de l’autorité civile, devant laquelle il renouvela sa demande avec tant de fermeté, qu’il lui fut dit : « Voici une pierre énorme ; si tu peux la remuer et la porter, nous croirons que tu peux faire le pont. » Et bientôt le petit berger, à la vue de l’évêque et de toute la ville portait une pierre de trente pieds de longueur sur dix-sept de largeur, que trente hommes n’auraient pu soulever. On devine l’enthousiasme universel. Cet enthousiasme augmenta encore quand on vit Bénezet, dès ce jour, rendre la vue aux aveugles, l’ouïe et la parole aux sourds-muets, et la facilité de marcher aux boiteux. L’envoyé de Dieu commença par fonder une corporation d’ouvriers faiseurs de ponts. Après sept ans de travaux, le pont, d’une longueur immense, n’était pas encore achevé. Bénezet mourut à dix-neuf ans. Sa mémoire est restée en bénédiction.
Le pape Étienne II, en voyage en France pour obtenir le soutien des Francs contre les Lombards, est reçu par le Roi Pépin le Bref. Le Pape reconnaît la légitimité des carolingiens. Cette alliance, entre la France et la Papauté, aboutit à la création des États pontificaux et à une campagne contre les Lombards. Les territoires conquis sont donnés au Souverain Pontife. Cette donation est confirmée en 774, à Rome, par Charlemagne, fils de Pépin. Voir les chroniques du 26 mars et du 28 juillet.
Cet ouvrage a une grande influence sur l’histoire des idées littéraires et religieuses, en France, au XIXème siècle. Il y défend l’idée que la religion catholique est aussi un moteur pour la culture et constitue une source d’inspiration pour nombre d’artistes. « Je suis devenu chrétien. Je n’ai point cédé, je l’avoue, à de grandes lumières surnaturelles ; ma conviction est sortie de mon cœur : j’ai pleuré et j’ai cru. »
Organisée entre la Place de la Concorde et du Champ-de-Mars tout en couvrant les Champs-Elysées, le Trocadéro, l’esplanade des Invalides, l’exposition accueille des pavillons somptueux. Le président Loubet inaugure donc un ensemble impressionnant de constructions provisoires ou définitives. Les traces de l’Exposition de 1900 sont encore bien visibles aujourd’hui avec le pont Alexandre III et sa perspective sur les Invalides, mais aussi le Grand et le Petit Palais. Le Grand palais Le Petit palais
Voir la chronique du 11 avril |