Vers où va-t-on ?:… À leurs fruits ;Les joueurs de NFL ont le droit, d’après le premier amendement, d’agir comme des petites salopes; Traductions

 

 

Vers où va-t-on ?

 

Vers où va-t-on ?


… À leurs fruits

Posted: 10 Oct 2017 05:27 AM PDT

Article original de Dmitry Orlov, publié le 3 octobre 2017 sur le site Club Orlov
Traduit par le blog http://versouvaton.blogspot.fr

Si vous errez dans le cadre presque hermétiquement scellé de l’actualité des médias traditionnels occidentaux, et si vous aimez connaître la vérité, la vie doit être de plus en plus injuste pour vous, parce que vous ne pouvez pas gagner. Depuis des décennies, le mode opératoire a été le suivant. Indépendamment du parti ayant la majorité au Congrès ou contrôlant la présidence, la même élite nationale immuable installée à Washington (et de plus en plus transnationale) définit l’ordre du jour et l’impose par tous les moyens nécessaires, qu’ils soient légaux, illégaux ou manifestement criminels (de plus en plus criminels car la faillite nationale se manifeste et le désespoir s’installe parmi eux). Leurs agents s’assurent qu’il n’y aura pas de véritable enquête sur ce qui s’est passé. Tous les rapports des médias occidentaux qui contredisent le récit fallacieux officiel sont étouffés. Tous les efforts indépendants pour enquêter et découvrir la vérité sont dénigrés en tant que « théories du complot » – un terme dérogatoire inventé par la CIA à cet effet. Toutes les sources médiatiques non occidentales qui osent contredire le récit fallacieux officiel sont ignorées, soumises à des attaques ad hominem et à toutes sortes de fausses accusations et, si tout échoue, elles sont bannies (comme c’est le cas actuellement avec la chaîne de télévision satellite Russie Today) .

Si cela finit par être la méthode dominante de communication vers le public (comme j’en suis convaincu, et comme vous devriez vous en convaincre en faisant des recherches si vous ne l’êtes pas encore), alors, quelle chance avons-nous d’être en mesure de découvrir une vérité qui nous satisfasse ? En règle générale, on s’attend à ce qu’on nous présente quelques versions, peut-être quelque peu contradictoires, des événements et, après quelques sondages et délibérations, que ce processus rende un verdict et le socialise pour parvenir à un consensus qui devient alors une autre brique dans l’édifice de notre réalité consensuelle. Ce sont des tâches hautement prioritaires, car le maintien d’un sentiment de réalité consensuelle est important : il nous permet de distinguer les sains des fous, et cela nous permet de transmettre cela à nos jeunes, dont les esprits sont trop immatures pour leur permettre d’atteindre leurs propres conclusions sans être guidés vers des opinions infondées ou extrémistes, ce qui n’est pas sans danger pour eux. Si nous sommes privés de notre capacité à maintenir un sentiment de réalité consensuelle, nous perdons la face devant nos pairs (et nos enfants) et notre respect de nous même en souffre parce que nous ne nous sentons plus socialement en adéquation.

Mais quels sont les choix ?

Si nous avalons les mensonges officiels que l’on nous raconte, en sachant très bien qu’ils sont des mensonges, alors nous nous sentons comme des imbéciles. Si nous refusons de les avaler, nous devons accepter une interprétation ou un récit alternatif comme réel en dépit du manque de faits dont nous avons besoin pour le prouver le cas échéant, parce que personne ne nous les donnera, et nous risquons l’ostracisme et la marginalisation. Ou alors nous devons prendre une position agnostique et déclarer que même si nous ne sommes pas au courant de la vérité nous en savons assez pour déclarer que l’histoire officielle est un tissu de mensonges. Les deux premiers choix sont tous les deux des options nettement perdantes tandis que la dernière option est un refus de jouer et donc aussi une défaite. Ainsi, les trois sont des défaites. Il n’y a aucune option gagnante ici.

Mais c’est encore pire que cela ; non seulement nous manquons d’une stratégie gagnante, mais nous appartenons aussi à une équipe perdante qui ne sait pas comment jouer et aime être le dindon de la farce. Comme Ron Unz, l’éditeur de unz.com, l’a récemment déclaré : « J’ai parfois plaisanté avec des gens sur le fait que si la propriété et le contrôle de nos stations de télévision et d’autres grands médias changeaient soudainement de main, le nouveau régime d’information ne nécessiterait que quelques semaines d’efforts concertés pour inverser totalement toutes nos ‘théories du complot’ les plus célèbres dans l’esprit du crédule public américain. La notion selon laquelle dix-neuf Arabes armés de cutters ont détourné plusieurs avions de ligne, évitant facilement nos défenses aériennes du NORAD et réduisant de nombreux bâtiments historiques en décombres serait bientôt ridiculisé universellement comme la théorie du complot la plus absurde jamais imaginée par des bandes dessinées écrites pour des esprits malades, dépassant facilement la théorie absurde de ‘l’homme solitaire’ pour l’assassinat de JFK. »

Prenons l’exemple de la malheureuse invasion américaine de l’Irak : 4 801 soldats US morts, 1 455 590 Irakiens morts, un pays autrefois prospère détruit et transformé en aire de jeux pour terroristes avec un gouvernement central faible qui est aligné sur l’Iran, achetant des armes à la Russie et de plus en plus hostile envers les États-Unis. La guerre a été vendue au public des États-Unis en utilisant une technique appelée « preuve par juxtaposition » qui fonctionne comme ceci : montrez continuellement une photo de Bob à côté d’un énorme tas de cadavres et finalement tout le monde croira que Bob est un meurtrier en masse, peu importe le fait que Bob n’a tué peut-être qu’une demi-douzaine de personnes, et tous, sauf un, en état de légitime défense ou par accident. C’est ce qui a été fait avec Saddam Hussein (qui, en passant, était l’ennemi juré d’Oussama ben Laden, qui, à son tour, avait travaillé pour la CIA). En 2003, 70% des Américains avaient été amenés à croire que Saddam Hussein était responsable de la destruction du World Trade Center.

« La preuve par juxtaposition » fonctionne bien pour les zombies télévisés aux États-Unis, mais pour le reste du monde, tel que représenté par le Conseil de sécurité de l’ONU, un tissu de mensonges plus fort devait être tissé – utilisant une « intoxication » forgée par les services secrets avec les « armes de destruction massive » irakiennes. Le monde a tiqué mais a voté la résolution autorisant l’utilisation de la force contre l’Irak. Les armes putatives n’ont jamais été trouvées et l’« intoxication » utilisée pour convaincre le monde de leur existence s’est révélée être une manipulation.

Il s’agit en fait d’une très grosse affaire, car une réputation de découvreur de vérité ne peut être perdue qu’une seule fois, et à partir de là, l’utilisation de l’expression « sources de renseignement américaines » est devenue synonyme de « conspiration de menteurs éhontés ». À son tour, la réponse standard aux propositions basées sur « les services de renseignements américain » est devenue synonyme de « décrédibilisation ». Mais il a fallu un certain temps pour que la scène finisse par se stabiliser. Le dernier pays où les États-Unis auront jamais obtenu la permission de l’ONU d’attaquer à l’aide d’une « intoxication » forgée par les services secrets (celle d’une catastrophe humanitaire) aura été la Libye. Dmitri Medvedev qui, en tant que président de la Russie à l’époque, tentait encore d’entrer dans les bonnes grâce de l’Occident, n’est pas parvenu à bloquer la résolution – une décision qu’il regretta plus tard. Le délai dans la prise de conscience du fait que toute confiance a disparu et les décès et les destructions supplémentaires qui en ont découlé sont déplorables, mais maintenant le verdict est tombé et il n’est plus susceptible d’appel. Si ce dernier paragraphe déclenche un peu de colère, alors c’est probablement approprié ; tous ces morts inutiles justifiés en utilisant des « faits » fabriqués devraient peser sur la conscience de quelqu’un – espérons que ce n’est ni sur la votre ni sur la mienne.

Revenons à la question initiale : comment pouvons-nous jouer à ce jeu pour gagner ? Sur la base de ce qui précède, l’hypothèse de base selon laquelle, quelle que soit la question, le récit officiel occidental dominant est un tissu de mensonges est la bonne. Quel que soit le message que Washington et les médias de masse occidentaux essaient de faire croire, une réponse parfaitement valable est de souligner toutes les fois où ils ont menti dans le passé et de poser une question simple : quand ont-ils cessé de mentir ? Comme il est très difficile de trouver une réponse raisonnée à cette question, la solution est de traiter tous les gouvernements et médias occidentaux comme suspects.

Si le récit officiel doit être ignoré, une ouverture est créée pour des récits alternatifs. Ceux-ci peuvent être d’au moins de trois sortes. Il y a les hommes de paille créés spécifiquement pour être incendiés, ainsi que tous ceux qui se précipitent vers eux : s’ils ne peuvent pas vous convaincre d’un faux récit A, ils peuvent tenter de vous convaincre d’un faux récit B (qui vous semblera attrayant parce qu’il rendra les officiels bien méchants) afin qu’ils puissent vous étiqueter comme « théoricien du complot » et vous faire sortir de la route en vous envoyant dans un fossé. Ensuite, il y a le faux récit C : des contre-récits fabriqués par d’autres États-nations, adversaires géopolitiques (comme la Russie, la Chine et l’Iran) ou des États parias (comme Cuba, le Venezuela et la Corée du Nord). Ici, vous risquez d’être qualifié de colporteur d’influence étrangère (si vous les relayez) ou d’être coincé dans un no man’s land mental (si vous ne le faites pas).

Dans chaque cas, vous pouvez essayer de donner du sens à la situation en posant la question Cui bono ? Avec le faux récit A, les bénéficiaires sont les élites américaines, les oligarques, l’État profond, etc. Même chose avec le faux récit B, à ceci près que le nouveau modèle est « ils gagnent là où vous perdez ». Même chose avec le faux récit C, sauf qu’ici « ils » sont des menteurs étrangers plutôt que locaux. Mais même si vous savez qui vous ment et pourquoi, vous ne pouvez toujours pas gagner, dans le sens d’obtenir la vérité.

Mais vous pouvez gagner en regardant les résultats. Ce que vous cherchez, c’est un modèle consistant d’échec. Vous voyez, ceux qui mentent à d’autres ont également tendance à se mentir à eux-mêmes. Sur un grand groupe de personnes, seuls quelques sociopathes performants peuvent constamment mentir aux autres tout en gardant le contrôle de la vérité et en restant honnête avec leurs propres pensées. Pour tous les autres, l’expérience d’être immergé dans un cloaque de mensonges est spirituellement corrosive, émotionnellement débilitante et si démoralisante qu’il est peu probable que ces personnes pourront remplir adéquatement leurs tâches. J’ai descendu beaucoup de bière avec des hommes et des officiers enrôlés qui ont fait leur devoir en Irak et en Afghanistan, et j’ai écouté attentivement leurs histoires de malheur. Leur endoctrinement officiel a rarement survécu au contact de « l’ennemi ». Malheureusement, les dommages émotionnels causés par cette expérience sont souvent permanents.

Au-delà de l’impact émotionnel du mensonge, il y a l’effet pratique d’un jugement entravé chez les commandants. Les mensonges engendrent d’autres mensonges, et bientôt une collecte de renseignements impartiale, une analyse rationnelle et une planification de mission appropriée deviennent impossibles. Le résultat garanti et reproductible est un fiasco. Regardez le Kosovo : un narco-État failli dirigé par une mafia. Regardez l’Afghanistan : les talibans sont de retour et plus forts que jamais, et l’activité du trafic d’héroïne est en plein essor. Regardez l’Irak : une aire de jeux pour les terroristes, allié maintenant avec l’Iran. Regardez la Libye : un pays détruit qui est un terrain de jeu pour les militants islamiques et un point de transbordement pour les migrants vers l’Europe. Regardez la Syrie : les Syriens et les Russes l’ont largement reconquise contre les terroristes armés et formés par les Américains. Regardez l’Ukraine : elle a éclaté, la meilleure partie de sa population a fui vers la Russie, et elle est maintenant une étude de cas convaincante pour les cinq étapes de l’effondrement. Recherchez des contre-exemples à ce modèle : il est peu probable que vous en trouviez.

Ceux qui marchent dans la bataille sous la bannière de la Vérité sont beaucoup plus susceptibles de prévaloir que ceux qui sortent la taille ceinte de la feuille de figue de la tromperie publique. Vous ne pourrez peut-être pas déchiffrer l’écriture sur la bannière, mais vous pourrez certainement dire, quand les vents d’automne arracheront cette feuille de figue, « Tu les reconnaîtras à leurs fruits ». [Matthieu 7:16]

Les cinq stades de l'effondrement 

Dmitry Orlov

Le livre de Dmitry Orlov est l’un des ouvrages fondateur de cette nouvelle « discipline » que l’on nomme aujourd’hui : « collapsologie », c’est à-dire l’étude de l’effondrement des sociétés ou des civilisations.

Les joueurs de NFL ont le droit, d’après le premier amendement, d’agir comme des petites salopes

Posted: 10 Oct 2017 05:12 AM PDT

Article original de Brandon Smith, publié le 27 septembre 2017 sur le site alt-market.com
Traduit par le blog http://versouvaton.blogspot.fr

Colin Kaepernick

Franchement, à mon avis, le monde sportif devrait être une zone a-politique, et le fait que je me sente obligé d’écrire sur la politique dans le sport américain aujourd’hui est étonnant au-delà de toute croyance. Cela dit, pour être clair, je ne suis pas fan de la NFL. Je pense que le sport, comme la plupart des sports professionnels, est dénaturé par des pleurnichards d’abrutis testostéronés, payés des millions de dollars pour ne rien donner au public, sauf un divertissement bas de gamme et si peu de fidélité à l’État ou à la ville dans lequel ils se produisent et sont employés. Les joueurs de la NFL ne sont pas plus des modèles légitimes pour la société que les lutteurs costumés du catch passant à la télé.

Ajoutez à cela la politisation rampante de la NFL au cours des dernières années avec ses simagrées de justice sociale, et je ne peux pas penser à une seule qualité rédemptrice concernant ces arènes. La meilleure chose qui pourrait arriver au système sportif des États-Unis serait que tout le système soit démantelé et reconstruit à partir de ces cendres avec des équipes vraiment locales composées de joueurs locaux, mus uniquement par le désir d’une excellence sportive et d’une saine concurrence.
Pour moi, il semble que l’attrait du sport, du moins pour les spectateurs, est la possibilité que tout se produise selon le mérite des joueurs et des équipes. Dans une société dans laquelle tout semble restreint, contrôlé et dicté par le politiquement correct et où tout est soumis à une équité artificielle, l’idée que, au moins sur un terrain de football, de baseball ou sur une patinoire de hockey, toute cette merde soit mise de coté quelques heures me semble intéressante, pour ne pas dire plus. Des moments spontanés de grandeur sont ce que les gens veulent voir, et non des signes d’ignorance idéologique.

Il n’y a pas de justice sociale dans les vrais sports. Il n’y a pas de discrimination positive. Il n’y a pas d’espace sécurisé. Les meilleurs hommes ou femmes montent au sommet et les perdants rentrent chez eux sans rien. C’est comme cela que tout devrait être. Les champions s’élèvent à des hauteurs aussi facilement qu’ils tombent dans les profondeurs, et les outsiders peuvent renverser l’ordre établi grâce à une grosse détermination. Vous ne pouvez pas mentir ou voler votre chemin vers la supériorité athlétique. Vous ne pouvez pas utiliser le statut d’appartenance à un groupe de victimes pour gagner des trophées et des médailles. Il faut travailler dur. Vous devez le mériter. Si vous êtes un tricheur, vous serez probablement découvert. C’est une philosophie qui a été perdue dans l’athlétisme moderne. Les gauchistes dans notre culture sont également étanches à cette notion.

Quand je vois l’un des derniers champs du patrimoine américain et de la méritocratie être détruit par le marxisme culturel, je ressens de la rage comme beaucoup de gens. Cependant, la situation est plus complexe que ne le suggèrent les conflits de surface.

Les joueurs de la NFL qui refusent de défendre l’hymne national ne sont pas vraiment le problème ici. Donald Trump qui les reprend pour leurs actions n’est pas non plus le problème ici. Ce sont les motivations des deux côtés qui me préoccupent.

Pour les joueurs activistes et les propriétaires de la NFL, la motivation est plutôt claire ; le culte de la justice sociale s’est infiltré dans leur profession et certains d’entre eux ont décidé d’utiliser la plate-forme dont ils disposent pour pontifier au lieu de jouer au jeu pour lequel ils sont payés. Les protestataires qui attaquent un racisme et un « patriarcat » inexistant, au sujet d’un système qui a fait de ces hommes des célébrités multi-millionnaires, indépendamment de leur couleur de peau, seraient relégués dans le plus minable des campus si ces personnes avait un minimum de jugement.

Pour Donald Trump, la motivation est beaucoup plus brumeuse. Je préférerais que le président des États-Unis ait dépensé ses énergies pour accomplir sa promesse de campagne de « drainer le marécage » des élites bancaires et des néo-cons fauteurs de guerre, au lieu d’en remplir son gouvernement et utiliser Twitter à tort et à travers pour forcer quelques joueurs de football à honorer un hymne national qui loue la liberté de se rebeller.

Mes lecteurs sont bien conscients que je considère Trump comme un joueur de flûte, conduisant les conservateurs vers le totalitarisme des néocons plutôt que vers les vertus libertaires de la souveraineté individuelle. En d’autres termes, je ne vois pas beaucoup de différence entre Trump et Obama jusqu’à présent. Peut-être dans la rhétorique, mais certainement pas dans les actions.

Le cirque entourant la dernière querelle de Trump avec la NFL n’est qu’une autre distraction du fait que cette administration suit une politique très similaire à toutes les autres administrations corrompues avant lui. Et les conservateurs sont tellement fatigués des offenses de ce culte à la justice sociale, que beaucoup d’entre eux avalent chaque minute de la farce. Cependant, ce n’est pas ce qui préoccupe beaucoup les joueurs de football.

Résumons le problème réel…

Si les joueurs de la NFL avaient refusé d’honorer l’hymne national parce qu’ils croyaient aux idéaux qu’ils représentent, mais estimaient que notre gouvernement ne représentait plus ces idéaux, j’appuierais pleinement leurs motifs. Évidemment, ce n’est pas pour cela qu’ils protestent. Si leur motivation visait à parler contre le gouvernement corrompu, ils auraient refusé d’honorer l’hymne déjà lorsque Barack Obama, un garçon de course chargé d’abattre la Constitution au service des élites, était en poste.

Si les attaques de Trump contre la NFL étaient motivées par un amour de la liberté que l’hymne inspire, il ne demanderait pas que les joueurs soient forcés de se tenir debout, ce qui est en effet une violation de leurs droits selon le premier amendement. Au lieu de cela, il aurait complètement abandonné ce concept et penché vers le côté rationnel de sa position, celui des spectateurs de voter avec leurs portefeuilles et d’arrêter de soutenir la ligue avec leurs dollars.

Au final, que vous souteniez leurs motifs, constitutionnellement, la priorité juridique est du côté des joueurs. Ils ont tous les droits d’agir comme des salopes, comme les bons petits soldats du marxisme culturel, se mettant à genoux et exhalant leurs vertus pour signaler le contenu de leur cœur. Et le public a tout fait le droit d’arrêter de regarder la NFL, de rendre ses abonnements à ESPN, de jeter ses maillots de sport trop chers à la poubelle et de commencer à se poser des questions plus importantes… comme de savoir ce que diable il a derrière ce conflit avec la Corée du Nord. Et pourquoi continuons-nous à entendre parler de la reprise économique alors que l’Américain moyen ne peut plus boucler ses fins de mois sans accumuler les cartes de crédit ? Et pourquoi tant d’entre nous sont si gros et en mauvaise santé ?

Enfer, j’ai une idée – que diriez-vous que plus de gens cessent de regarder le sport et commencent à le pratiquer à la place ? Pourquoi ne pas simplement laisser la NFL disparaître avec toutes les autres entreprises empoisonnées par la justice sociale ?

Le point est que la bataille de la NFL avec Trump n’est pas pertinente par rapport à la plus grande bataille des idéaux derrière elle. Ce n’est pas à Trump de lutter dans cette bataille ; il appartient aux spectateurs et aux consommateurs de la mener. La solution n’est pas le compte Twitter de Trump ni son interférence. La solution est que les Américains se retirent du jeu et reprennent leur argent.
La solution n’est pas non plus de tenter par la législation ou la force du gouvernement de faire peur à ceux qui pourraient être en désaccord avec nous. J’ai vu beaucoup de soi-disant « esprits de liberté » répéter ce stupide mantra : « touche à mon drapeau et je te botte le cul ! » Le grand sacrifice de vivre dans un pays libre est que vous devez soutenir les droits individuels de TOUT LE MONDE, même les personnes qui ne croient pas aux droits individuels.

Certains pourraient prétendre que ce n’est pas un chemin praticable, il ne doit par conséquent pas nous concerner. Je dis que le climat social actuel est mûr pour les zélotes des deux côtés, et les conservateurs doivent prendre du recul, même si cela signifie que les choses nous seront plus difficiles à court terme.

Enfin, pour les joueurs qui ont jusqu’à présent sauté dans le train de Colin Kaepernick
comprenez que vous n’avez que des illusions de grandeur. Vous n’êtes PAS Jesse Owens prouvant votre valeur face à la dystopie aryenne d’Hitler. Vous n’êtes pas des militants importants ou efficaces dans le grand schéma des choses parce que vos opinions politiques et philosophiques sont mal sourcées et généralement hors de propos. En fait, vos opinions travaillent en FAVEUR du système corrompu, pas contre.

Alors que vous avez le droit de vous asseoir pendant l’hymne national, savoir pourquoi vous êtes assis est plus important que l’action elle-même. Si vous êtes assis parce que vous êtes pris dans le jeu des marxistes culturels qui vous utilisent comme chair à canon pour forger des divisions politiques, peut-être devriez-vous repenser à votre petite protestation et essayer de trouver des solutions concrètes.

Si vous devez utiliser la race et les inégalités sociales comme point central pour vos représentations théâtrales de « défiance », alors que vous accumulez des millions de dollars en sponsoring payés principalement par des personnes blanches, alors je pense que vous trouverez normal que la plupart des Américains se rient de vous à la fin. Montrez-nous votre véritable résolution et refusez ce sale argent impérialiste. Sinon, vous n’êtes qu’une autre sorte de punks trop privilégiés prétendant être sous-privilégiés pour gagner en notoriété au détriment de la raison.

Brandon Smith

Traductions

Posted: 10 Oct 2017 05:29 AM PDT

L’objectif de cette page est de donner accès à une information internationale à ceux qui ne comprennent pas l’anglais. La langue est une barrière pour certains et il est du devoir de ceux qui le peuvent de proposer le point de vue des autres peuples pour que tous, nous puissions nous comprendre sans l’intermédiaire des filtres de nos médias. Les citoyens américains ont un point de vue, les allemands aussi ainsi que les russes ou les ivoiriens. Entendre leur vision du monde, c’est élargir la notre et c’est le meilleur moyen de ne pas se faire manipuler par la peur et par la haine.

Vous ne changerez jamais les choses en combattant ce qui existe déjà.
Pour changer les choses, construisez un nouveau modèle qui rendra l’ancien obsolète.
Richard Buckminster Fuller (1895-1983)

Traductions 2014 – 2016 des auteurs les plus traduits

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