Le Salon Beige: 19 nouveaux articles |
- C’est arrivé un 19 juin…
- Yves Jégo va quitter la vie politique
- Immigration : Angela Merkel a deux semaines
- Le lobby LGBT fête son anniversaire à la mairie de Bordeaux
- Belle intox des Inrocks
- Le débat Le Gallou – Gourévitch : le grand remplacement
- Vichysme mental : Sur Radio Notre-Dame, Thibaud Collin répond à Guillaume Goubert
- La déséquilibrée était en fait bien équilibrée
- L’attaque islamiste du jour a eu lieu à Nice
- Sans le Rassemblement (National), rien n’est possible
- Le moment est donc venu de s’engager sur le plan politique municipal
- Avortement et combat politique ou culturel : quand La Croix s’emmêle
- Le mythe de la « contraception sûre » est révolu
- L’étrange réponse de Guillaume Goubert sur l’affaire Gaulmyn
- Chaque habitant d’Ille-et-Vilaine devra verser en 2018, 5 euros pour les immigrés
- A Nantes, le RN a noué des contacts avec des cadres LR
- Droitisation LR ? Laurent Wauquiez limoge Virginie Calmels
- Aquarius : Manifestation du SIEL en soutien au gouvernement italien
- Allemagne : l’immigration va-t-elle faire tomber Angela Merkel ?
C’est arrivé un 19 juin…
Posted: « A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines. » Léon XIII, Rerum Novarum Alors rappelons-nous :
Dans les Vosges, vers 679, saint Dié, qui, après avoir été évêque de Nevers, se serait retiré dans la montagne, pour y fonder un monastère, appelé ensuite de son nom.
À Fécamp au pays de Caux, vers 686, sainte Hildemarque, abbesse, qui accueillit avec beaucoup d’égard saint Léger, évêque d’Autun, mutilé par le maire du palais Ébroïn, et fut attentive à le soigner.
Au village de Wuyi dans la province chinoise de Hebei, en 1900, les saints martyrs Rémi Isoré et Modeste Andlauer, prêtres de la Compagnie de Jésus. Dans la persécution de la secte de Yihetuan, ils furent mis à mort alors qu’ils priaient devant l’autel. Modeste Andlauer naît à Rosheim (Alsace, France) le 22 mai 1847. Il entre dans la Compagnie de Jésus en 1872 où il est ordonné prêtre en 1876. Était parti pour la Chine en 1882. Homme de prière connu pour son humilité, il savait, en arrivant à la mission de Weishien, que le martyre pouvait ne pas tarder. Du 18 au 19 juin 1900, il passa la nuit en prière. Au matin, il entendit le vacarme des boxers qui arrivaient. Le père Rémi lsoré, né à Bambecque (Nord, France) le 22 janvier 1852, et lui se rendirent à l’église et s’agenouillèrent. Les boxers défoncèrent le portail, se précipitèrent sur les missionnaires et les transpercèrent de leurs lances. Le sang des martyrs jaillit sur l’autel. Ils font tous deux partie des cent vingt martyrs de Chine canonisés par Saint Jean-Paul II au cours du grand jubilé de l’an 2000, en la fête de sainte Thérèse de Lisieux, le 1er octobre.
Louis IV, fils de Charles III, âgé de 15 ans, est ramené de son exil d’Angleterre pour être sacré Roi de Francie occidentale, à Laon par l’archevêque de Reims Artaud, après l’intervention d’Hugues le Grand. Il épouse Gerberge de Saxe, sœur d’Otton Ier de Germanie, veuve de Gislebert, duc de Lotharingie.
Le siège de Nicée commence le 14 mai et s’achève le 19 juin 1097, au cours de la première Croisade. C’est la première action militaire des croisés contre les musulmans et cette victoire permet un arrêt de la progression de l’Islam dans cette région.
Ce traité rétablit la paix entre la France, les Flandres et l’Angleterre : Philippe IV le Bel rend au roi d’Angleterre Édouard Ier la Guyenne, mais conserve la ville de Bordeaux.
Alors que la guerre de cent ans est enfin achevée, le Roi Louis XI impose un système unique au monde: sur les grands chemins du Royaume sont postés des relais officiels distants de 7 lieues pour permettre aux courriers officiels de transiter rapidement. Depuis le « cursus publicus » d’Auguste au premier siècle, tout système de poste avait disparu. D’abord réservé aux courriers royaux, le système s’étend aux courriers privés dès 1507. Aujourd’hui le statut « d’entreprise autonome d’état » de la Poste plonge ses racines dans ce mélange entre courrier officiel et privé permis par Louis XII, puis développé par Henri III. D’aucuns disent que les « bottes de 7 lieues » du chat botté de Perrault viennent de là.
Charles Quint signe avec le roi d’Angleterre, Henri VIII, un traité à Windsor qui prévoit une invasion de la France. C’est alors la sixième guerre d’Italie (1521-1525), qui oppose principalement le Royaume de France à l’Espagne et à l’Angleterre.
Mathématicien, physicien, philosophe et écrivain Il se penche sur la théorie des probabilités et invente une machine à calculer. Il publie sous le pseudonyme de Louis de Montalte Les Provinciales, dont l’effet est désastreux : les libertins y trouvent un arsenal contre la religion et le clergé catholique. Voltaire en fera le plus grand éloge ! Pourtant, un an avant sa mort, il affirme : « Loin de m’en repentir, si j’avais à les faire, je les ferais encore plus fortes. » De plus en plus malade, sa prodigieuse mémoire commence à lui faire défaut, il prend l’habitude de noter ses réflexions sur des petits papiers qu’on recueille avec grand soin aussitôt après sa mort, survenue le 19 août 1662. Ordonnées et classées, titrées » Les Pensées « étaient destinées à ses amis de Port-Royal. L’ouvrage renferme la démonstration de la crédibilité de la foi chrétienne et de la religion catholique et sont encore une source inépuisable de réflexion encore très moderne au niveau existentiel : « Le nez de Cléopâtre, s’il eût été plus court, toute la face de la terre aurait changé « . « L’Homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature, mais c’est un roseau pensant « .
Entré en 1601, dans la Compagnie de Jésus, François Garasse s’investit dans la prédication pour lutter contre le libertinage et l’hérésie. Il attaque en particulier l’Université de Paris qu’il juge pleine de jansénistes prônant le gallicanisme, c’est-à-dire une organisation de l’église catholique française très autonome par rapport à la papauté. Quant au libertinage, au XVIIe siècle, il s’agit pour lui de combattre une liberté de pensée qui peut entraîner un certain libertinage dans les actions et les mœurs. L’abbé Garasse est rejoint dans son jugement par le «frère trois points » François Labbé, quand il écrit : «On pourrait se demander si le vice sadien et la vertu maçonnique ne représentent pas un même concept, celui de la liberté. » Cité par François Marie Algoud dans Histoire de la volonté de perversion de l’intelligence et des mœurs. (Editions de Chiré, page 89) Figure importante du conflit entre jésuites et jansénistes, il meurt le 19 juin 1631.
L’autoproclamée « assemblée nationale » décrète, sous l’impulsion du député Armand-Gaston Camus, que les titres de noblesse et les titres religieux sont abolis. Les nobles deviennent des « ci-devant ». La préséance du clergé sur tous les autres corps de l’Etat disparaît. De plus, un décret retire la nationalité aux Français affiliés à un ordre de chevalerie étranger. Ce n’est pas le 4 août 1789 ! Ce n’est pas la fin des privilèges ! Voir la chronique du 4 août qui explique ce que sont les « privilèges ou privata Lex », les lois propre à chaque provinces.
Le 12 juin 1812 le docteur Balthazard Claraz sauve la vie du pape Pie VII, alors que, malade et épuisé, il vient de recevoir l’extrême-onction à l’hospice du col du Mont-Cenis lors de son transfert de Savone à Fontainebleau. Il reste auprès du Pape pendant les deux premiers mois de sa captivité. Elle va durer du 20 juin 1812 au 23 janvier 1814, période pendant laquelle le Saint-Père ne sort jamais de son appartement. Pendant ces longs mois, Pie VII appelle Napoléon : « Mon cher fils », et il ajoute : « un fils un peu têtu, mais un fils quand même », ce qui déconcerte totalement l’Empereur.
Michel de Grosourdy de Saint-Pierre, naît le 12 février 1916 à Blois et meurt le 19 juin 1987 à Saint-Pierre-du-Val, dans l’Eure ; c’est un écrivain et journaliste français. Après ses études à Paris, il décide de partir pour Saint-Nazaire, où il va travailler en usine comme ouvrier métallurgiste. Il s’engage ensuite quatre ans dans la marine, comme matelot pendant la Seconde Guerre mondiale, avant de rejoindre la Résistance. Durant les années 1950, il collabore à La Nation française de Pierre Boutang et Michel Vivier. Aux éditions de la Table ronde, il assure aussi les fonctions d’agent littéraire, de directeur de collection, de conseiller et aussi d’administrateur. Au sein des éditions France-Empire, il crée et dirige une collection appelée « Catholique ». Il fait partie des fondateurs du journal Présent en 1981. Très antigaulliste, il manifeste à plusieurs reprises son intérêt pour l’action politique, en apportant publiquement son soutien par exemple à Tixier-Vignancour ou au Parti des forces nouvelles. Royaliste et catholique, défenseur de la messe traditionnelle, très antigaulliste, il se lance avec vigueur dans les grands débats qui agitent une société française en pleine transformation. Parmi ses œuvres principales, citons : Les Nouveaux prêtres, Les Aristocrates, Églises en ruine, églises en péril, Les Nouveaux Aristocrates, Les Écrivains, La Mer à Boire, L’Accusée. |
Yves Jégo va quitter la vie politique
Posted: Il faisait partie de ces parlementaires de « droite » qui avaient voté la loi Taubira… et qui disparaissent de la vie politique : |
Immigration : Angela Merkel a deux semaines
Posted: La droite allemande a imposé lundi à la chancelière Angela Merkel un ultimatum de deux semaines pour une solution européenne au défi migratoire, faute de quoi le pays fermera ses frontières au risque de provoquer une crise nationale et en Europe. La fragile coalition allant de la droite dure bavaroise (CSU) aux sociaux-démocrates pourrait s’écrouler. La CSU du ministre de l’Intérieur Horst Seehofer prévoit, sauf accord européen au sommet des 28 et 29 juin, de refouler aux frontières tous les demandeurs d’asile ayant été enregistrés dans un autre pays de l’UE, le plus souvent l’Italie ou la Grèce, soit la quasi-totalité d’entre eux. Acculée, la chancelière demandait un tel délai depuis plusieurs jours. En Allemagne, l’onde de choc politique provoquée par l’arrivée de plus d’un million de demandeurs d’asile en 2015 et 2016 ne faiblit pas. La CSU, qui se prépare à de difficiles élections régionales en Bavière en octobre face à la droite anti-immigration Alternative pour l’Allemagne (AfD), a perdu patience, au risque de faire tomber l’alliance datant de 1949 avec le parti démocrate-chrétien (CDU) de Mme Merkel. La chancelière doit recevoir mardi Emmanuel Macron puis le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker. Une réunion de dirigeants européens avant le sommet de l’UE est aussi évoquée. |
Le lobby LGBT fête son anniversaire à la mairie de Bordeaux
Posted: Lu sur Infos Bordeaux :
La première adjointe au maire de Bordeaux est Virginie Calmels. |
Belle intox des Inrocks
Posted: Un article du site des Inrockuptibles prend la défense du milliardaire George Soros. Mais c’est assez grossier : l’article parle d’un communiqué de Soros promouvant l’accueil d’un million d’immigrés chaque année en Europe, pour ensuite (seulement 2 paragraphes plus loin) dénoncer la « propagande » gorgée de fausses informations d’Orban contre lui, évoquant notamment un « prétendu » (sic) plan pour accueillir… un million d’immigrés par an en Europe. |
Le débat Le Gallou – Gourévitch : le grand remplacement
Posted: |
Vichysme mental : Sur Radio Notre-Dame, Thibaud Collin répond à Guillaume Goubert
Posted: |
La déséquilibrée était en fait bien équilibrée
Posted: Hier, suite à l’attaque au cutter, le procureur de la République de Toulon indiquait très très vite aux médias que
Or, cette femme a été reconnue responsable de ses actes par un expert psychiatre :
|
L’attaque islamiste du jour a eu lieu à Nice
Posted: Un homme a tenté d’attaquer des policiers municipaux à Nice avec un cutter dans la nuit du dimanche 17 au lundi 18 juin. Il a rapidement été interpellé.
Pas d’amalgame : l’homme diffusait des versets du coran avec son téléphone. |
Sans le Rassemblement (National), rien n’est possible
Posted: Pour une fois que Nicolas Sarkozy prône l’union des droites…
Hélas, il prône le rassemblement avec Virginie Calmels, pas avec le RN… |
Le moment est donc venu de s’engager sur le plan politique municipal
Posted: Lu sur Boulevard Voltaire :
|
Avortement et combat politique ou culturel : quand La Croix s’emmêle
Posted: Le quotidien La Croix du 12 juin annonce l’ouverture dans le diocèse d’Edimbourg d’un centre « pro-life », en commentant que l’objectif du centre est de coordonner une campagne anti-avortement. Un tour sur le site internet du diocèse montre que ce centre a pour but de développer une culture de vie. C’est l’archevêque qui, l’année dernière, a initié la création de ce Centre Pro-Vie dans le cadre d’une réforme globale de sa curie. Ce Centre permettra de coordonner au sein de l’Archidiocèse les questions pro-vie, diffusant des informations, des idées et des encouragements, notamment au sein des paroisses. Nous sommes gourmands de lire la justification de Guillaume Goubert quant à l’attachement au combat culturel pro-vie du quotidien La Croix… |
Le mythe de la « contraception sûre » est révolu
Posted: Lu ici :
|
L’étrange réponse de Guillaume Goubert sur l’affaire Gaulmyn
Posted: Depuis plusieurs jours, les langues se délient, à propos du scandaleux éditorial d’Isabelle de Gaulmyn sur le référendum irlandais sur l’avortement. Et, à ma grande surprise, Guillaume Goubert, directeur de la rédaction de « La Croix », a répondu. Il l’a fait de deux façons : en évoquant l’affaire sur Radio Notre-Dame et en publiant, à son tour, un éditorial sur le vote des députés argentins, là encore en faveur de l’avortement. Compte tenu du mépris des journalistes de « La Croix » pour la blogosphère catholique en général, et le Salon beige en particulier, je n’aurai certes pas la forfanterie de croire que M. Goubert a répondu à ce que nous avions écrit sur cette affaire – notamment pour soutenir le courageux Thibaud Collin, « viré » de « La Croix » pour avoir osé protester énergiquement contre ce scandale. Cette réponse de Guillaume Goubert ne peut signifier qu’une chose : il a reçu une avalanche de courriers de protestation. Et cela doit nous encourager, amis lecteurs, à continuer à écrire pour dénoncer sans relâche ce scandale. Car le scandale continue. Dans son éditorial, Guillaume Goubert ne reprend certes pas la thèse ahurissante d’Isabelle de Gaulmyn hiérarchisant les vies humaines, selon des présupposés philosophiques qui ne peuvent manquer de justifier, non seulement l’avortement, mais aussi l’euthanasie des « inutiles ». Soit l’on tient fermement que la dignité humaine n’est pas négociable (en particulier, pour nous, catholiques, parce qu’elle vient de la création directe de toute âme humaine par Dieu lui-même) ; soit l’on est inexorablement conduit à considérer le meurtre de l’innocent comme une possibilité ou un moindre mal. Il y a donc un sensible progrès entre l’article d’Isabelle de Gaulmyn et celui de Guillaume Goubert. Mais, dans le contexte du scandale Gaulmyn, ne pas contredire explicitement cette thèse laisse la désagréable impression que le directeur de « La Croix » n’est pas en désaccord avec la thèse délirante de sa collaboratrice, mais qu’il considère simplement que la soutenir trop explicitement ne serait pas de bonne politique par les temps qui courent. Et, surtout, il maintient la thèse conséquente de l’avortement comme moindre mal. Au moins dans l’édifice intellectuel d’Isabelle de Gaulmyn, il y avait une cohérence : si toutes les vies ne se valent pas, il est logique que les plus forts puissent éliminer les plus faibles. C’est monstrueux, mais c’est logique. Alors que dire que la dignité de la vie humaine n’est contestable et que, malgré tout, le meurtre de l’innocent peut être un moindre mal me semble rigoureusement incompréhensible. On pourrait chercher un début d’explication dans la dénonciation des avortements clandestins, d’une part, et l’évocation des « cas limites » où la vie de la mère est en danger, d’autre part, mais la plus élémentaire connaissance de la morale catholique suffit à ruiner cette pseudo argumentation. Il est bien évident que l’avortement clandestin est un mal. Personne ne l’a jamais contesté dans l’Eglise catholique. Et laisser supposer, comme le fait M. Goubert, que les catholiques pro-vie pourraient être tièdes dans leur dénonciation de ce mal est une calomnie pure. Mais on ne combat pas un mal en le légalisant. C’est tout simplement absurde. On comprend bien cependant ce que recèle, sans oser le dire explicitement, le raisonnement. Il suppose que les pro-vie ne s’intéressent pas à la vie de la mère. On pourrait ainsi renvoyer dos à dos les pro-vie qui n’ont que faire de la mère et les soi-disant « pro-choix » qui n’ont que faire de l’enfant. Mais, là encore, c’est une pure calomnie. Et, que je sache, ce sont bien les pro-vie qui accueillent les femmes en détresse ; ce sont bien les pro-vie qui accueillent les femmes détruites par leur avortement – quand les prétendus « pro-choix » leur dénient cyniquement le simple droit de reconnaître le terrible traumatisme que représente l’avortement. Au passage, cela m’offre l’occasion de dire un mot du fameux « cas limite » où la vie de la mère est en danger – et qui semble être, depuis plusieurs années, la façon de faire accepter l’avortement par les catholiques. D’abord, ce cas limite est extrêmement rare. Selon les statistiques de l’INED (qui n’est pas, que je sache, une officine « intégriste » !), seuls 3% environ des avortements pratiqués en France concernaient des cas où l’embryon n’était pas viable ou la vie de la mère était en danger. Il est passablement grotesque de suggérer de tuer un embryon sous prétexte qu’il n’est pas viable, mais peu importe ici. Ce que je retiens, c’est que l’écrasante majorité des avortements pratiqués en France n’a rigoureusement aucun rapport avec ce « cas limite ». Toutefois, le cas limite lui-même n’est limite que parce qu’on le présente mal. Il n’est pas vrai que le médecin, dans ce cas, puisse se dire, comme le suggère Mme de Gaulmyn : la mère a un plus gros carnet d’adresses que le fœtus ; puisqu’il faut choisir entre les deux, je tue ce dernier pour préserver la première. Ce qu’il peut faire, en parfaite cohérence avec la loi naturelle et la morale catholique, c’est sauver la vie de la mère, au risque que cela entraîne la mort de l’enfant. Mais qui ne voit l’infinie différence entre le geste de sauver la vie de la mère, qui est précisément le rôle du médecin depuis le serment d’Hippocrate, et la recherche délibérée de la mort de l’enfant ? Le résultat final peut être le même, mais la démarche morale est toute différente. Cependant, malgré des réflexions embarrassées et confuses sur l’avortement et la vie innocente, M. Goubert nous propose une action culturelle et sociale pour mettre fin à l’avortement. Chiche ! Je l’informe, puisqu’il a l’air de connaître assez mal le mouvement pro-vie, que des milliers de catholiques sont déjà engagés dans ce combat. Il pourrait ainsi faire connaître les chaînes de jeûne et de prière de Mère de Miséricorde, les antennes d’écoute de Choisir la vie, le remarquable travail d’information et d’accueil d’ivg.net, les religieuses des Maternités catholiques, ou encore le travail des médecins de la Fondation Lejeune au service des petits trisomiques qui ont échappé au génocide. Au passage, c’est une calomnie de dire que les catholiques pro-vie ne se préoccupent pas de l’aspect économique de l’accueil de la vie, puisque, précisément, ce sont eux qui accueillent les femmes en détresse. En tout cas, à ma connaissance, aucun des catholiques engagés dans ces structures ne rejette le combat politique, au motif que le combat culturel et social serait plus noble. Au contraire. Et la réalité, c’est que ceux qui dénoncent le combat politique pro-vie ne font pas grand-chose non plus dans le domaine du combat culturel et social pro-vie. M. Goubert a déclaré sur Radio Notre-Dame que « La Croix » menait « quotidiennement et sans arrêt » ce combat culturel et social. C’est possible, mais alors il doit exister une version clandestine de « La Croix » ! Car, dans la version disponible pour les lecteurs « lambda », je ne crois pas avoir lu un seul article à propos d’une seule de ces organisations qui promeuvent l’accueil de la vie. C’est un peu comme le MRJC qui nous accuse de vouloir imposer politiquement notre « idéologie » (comme si le respect de la vie innocente était une idéologie !) et se présente, par contraste, comme un admirable cercle de promotion de la culture de vie. Mais aucune des activités que le MRJC évoque publiquement ne fait quoi que ce soit en faveur de la culture de vie, et bien des actions, au contraire, promeuvent la culture contraceptive, dont Jean-Paul II avait bien démontré qu’en faisant de l’enfant à naître l’ennemi à combattre, elle prépare les esprits à l’avortement – non pas « méthode de contraception comme une autre », comme dirait M. Goubert, mais bel et bien méthode de « contraception » ultime. Là encore, il y a sans doute des activités clandestines pro-vie au MRJC, mais nous aimerions en savoir plus pour nous y associer et les promouvoir à notre tour. Toujours est-il que cette dialectique entre le combat politique contre l’avortement et la promotion de la culture de vie n’a guère de sens : aimer la vie implique logiquement de dénoncer la culture de mort. On ne peut choisir le bien sans combattre le mal. Regardez donc ce qui se passe dans l’Eglise des Etats-Unis : l’action politique, l’action sociale, l’action culturelle et l’action spirituelle y sont étroitement liées. Pourquoi donc ce qui marche là-bas ne marcherait-il pas chez nous ? Si « La Croix » soutenait activement la campagne des 40 jours pour la vie, que mon ami Daniel Hamiche a fait connaître aux catholiques de France voici déjà bien des années (et qui, à ma connaissance, n’a jamais fait l’objet d’un article dans « La Croix ») , ou encore les veillées pour la vie demandées par Jean-Paul II, ces manifestations spirituelles seraient dans toutes les paroisses de France. Croit-on vraiment que cela n’aurait aucune conséquence sur la politique ? Goubert note honnêtement que, depuis 1974, tous les garde-fous prévus par la loi Veil sont tombés les uns après les autres. Mais, au lieu d’en déduire qu’il faut changer de stratégie, il semble se réjouir que des lois Veil soient votées en Irlande ou en Argentine. Cela ne marche définitivement pas. Passons donc à autre chose. Et, dans cette nouvelle stratégie (qu’il n’y a pas à inventer, puisqu’il suffit d’écouter le Magistère de l’Eglise et de suivre les exemples de tant de pays, de la Pologne aux Etats-Unis, en passant par la Hongrie, où l’on a réellement réussi à faire diminuer le nombre d’avortements), si « La Croix » veut tenir son rôle – qui, compte tenu de son influence dans l’Eglise de France, devrait être considérable – nous nous en réjouirions vivement et nous serions derrière elle. Nous ne lui demandons même pas de s’engager sur le terrain (qui semble lui paraître si « sale ») de la politique. Qu’elle laisse ça à des francs-tireurs comme nous : nous, nous avons l’habitude de prendre des coups ! Mais, de grâce, M. Goubert, si, effectivement, vous défendez la culture de vie, relayez, promouvez, suscitez des initiatives pro-vie dans toutes les paroisses de France ! Guillaume de Thieulloy Directeur du Salon beige |
Chaque habitant d’Ille-et-Vilaine devra verser en 2018, 5 euros pour les immigrés
Posted: Lu sur Breizh info :
|
A Nantes, le RN a noué des contacts avec des cadres LR
Posted: De passage à Nantes, Louis Aliot est interrogé par Breizh Info. Extrait :
|
Droitisation LR ? Laurent Wauquiez limoge Virginie Calmels
Posted: Le président des Républicains Laurent Wauquiez a limogé la numéro 2 du parti, Virginie Calmels, proche d’Alain Juppé, suite à ses critiques. Elle est remplacée par Jean Leonetti. Dans un entretien au Parisien, samedi, Virginie Calmels, qui fut un moment pressentie pour prendre la tête de liste aux européennes, a critiqué Laurent Wauquiez :
Elle s’en est pris à un tract des Républicains intitulé « Pour que la France reste la France », jugé « anxiogène ». Elle avait évoqué un « dysfonctionnement » au sommet du parti. L’éviction de Virginie Calmels était réclamée par plusieurs personnalités comme Thierry Mariani ou encore Nadine Morano. |
Aquarius : Manifestation du SIEL en soutien au gouvernement italien
Posted: Cette manifestation au eu lieu samedi à Paris. Serge Federbusch : Paris devient un réceptacle des flux migratoires. Eric Fouace : L’aveuglement du gouvernement Français sur la crise migratoire. Message de Renaud Camus : L’Europe, il ne faut pas l’abandonner à la submersion migratoire, il faut en refouler l’invasion. Sandra Fellous (apparentée UDI) : La France doit faire une pause dans l’immigration. Un parisien explique comment font les clandestins pour venir à Paris. Témoignage d’un français sur un nouveau chemin migratoire vers La Réunion. Karim Ouchikh apporte son soutien à la politique migratoire du gouvernement Italien. |
Allemagne : l’immigration va-t-elle faire tomber Angela Merkel ?
Posted: Après le Brexit en Grande-Bretagne, après la droitisation en Europe centrale, après le gouvernement anti-système en Italie, c’est un autre pays du G7 qui pourrait créer la surprise. Fragilisée, Angela Merkel pourrait être obligée de quitter son poste cette semaine. La chancelière allemande est confrontée à une fronde sans précédent sur la politique immigrationniste de l’aile droite de sa coalition. Le ministre de l’Intérieur Horst Seehofer (CSU, les catholiques bavarois, alliés historiques de la CDU de Merkel) veut durcir la politique migratoire de l’Allemagne et doit présenter ses mesures en début de semaine. Il veut refouler aux frontières allemandes les immigrés déjà enregistrés dans un autre pays européen et menace de passer à l’acte contre l’avis de la chancelière qui a bloqué le projet et plaide pour une solution européenne globale. Il veut aussi constituer avec ses homologues de Rome et Vienne ce que le chancelier autrichien Sebastian Kurz appelle « un axe des volontaires » pour s’attaquer à l’immigration clandestine. A partir de lundi, le parti de Horst Seehofer doit décider si le ministre imposera ses vues par décret, ce qui pourrait amener à son limogeage voire à une chute du gouvernement Merkel. Vendredi, il a limogé la directrice de l’Office fédéral des migrations. Cela fait suite à un rapport de la nouvelle responsable de l’Office à Brême, révélant que plus de 3000 demandeurs d’asile, avec la complicité d’avocats spécialisés dans la défense des « réfugiés », avaient reçu le droit d’asile alors que leur dossier ne le leur permettait pas. Il a été établi que 4568 demandes ont été satisfaites à tort. Dimanche, le ministre de l’Intérieur allemand a déclaré :
La CSU devrait lancer lundi un nouvel ultimatum à la chancelière. Elle lui donnerait deux semaines pour trouver une solution au niveau européen afin de renvoyer les réfugiés dans le pays de l’UE où ils se sont inscrits en premier, comme le prévoit l’accord de Dublin. La CSU a démenti l’information, indiquant néanmoins que le sujet serait sur la table. Si les députés de CSU décident de ne plus voter aux côtés de la CDU et des sociaux-démocrates du SPD, la coalition, si longue à mettre en place, serait fragilisée au Bundestag. Et si de nouvelles élections législatives avaient lieu maintenant, la crise chez les conservateurs les desservirait. La CDU-CSU n’obtiendrait que 30 % des suffrages, soit une chute de quatre points en une semaine, selon un sondage pour NTV. Le SPD baisserait aussi, de 18 à 16 %. Autrement dit, la grande coalition actuelle ne serait plus majoritaire. L’AfD gagnerait 2 % en une semaine et obtiendrait 15 %. Au-delà de la hausse de l’AfD, parti anti-immigration, il faut comprendre ce regain anti-immigration de la CSU par la succession de faits divers impliquant des immigrés :
|